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Un nouveau projet de loi menace gravement les bébés à naître

Un groupe de 40 députés, menés par Albane Gaillot (Écologie démocratie solidarité), ont déposé une proposition de loi « visant à améliorer l’effectivité du droit à l’avortement », à l’Assemblée nationale, les seize juillet dernier.

Le texte revendique deux points cruciaux :  l’allongement du délai de l’avortement et la suppression de la clause de conscience liée à l’acte médical.

A propos de l’allongement du délai-qui serait prolongé à 14 semaines de grossesse au lieu de 12-, Elsa Faucillon, députée PCF argumente : « Si nous n’allongeons pas ces délais, nous savons que des catastrophes risquent d’arriver », se référant aux femmes qui se rendent à l’étranger lors de dépassements de délais.

Quant à la clause de conscience, qui permet actuellement au personnel médical, médecins ou infirmières de ne pas réaliser un avortement, elle a été fustigée par le député LREM Éric Pouillat, qui estime que cette clause « stigmatise l’avortement comme un acte à part ».

Albane Gaillot, à l’origine du texte, veut aller encore plus loin : elle revendique l’autorisation de la pratique de l’avortement instrumentale, c’est-à-dire non-médicamenteuse, par des sages-femmes ainsi que dans les centres du planning familial !

« Le droit à l’avortement est menacé aux quatre coins du monde », ose-t-elle.

Le texte du projet de loi pourrait être examiné à l’automne, à la rentrée.

D’après la direction de la recherche du ministère de la santé, 224 300 avortements ont eu lieu en France en 2018, rappelle La Croix.

                                                              Adèle Cottereau

Source : https://www.valeursactuelles.com/societe/des-deputes-veulent-lallongement-du-delai-de-livg-121809

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