Menu Fermer

Les principales méthodes d'avortement

Aspiration (dite méthode de Karman)

Pratiquée sous anesthésie, cette méthode est la plus généralement utilisée en France (50 % des cas). Le col de l'utérus est dilaté de 2 bons centimètres au moyen de dilateurs gradués dits "bougies", allant de calibres très petits à très gros jusqu'à permettre le passage d'un tube flexible relié à une pompe sous vide qui dissèque l'enfant.

Curetage

Méthode utilisée pour les grossesses plus évoluées, par exemple à 12 semaines.

On dilate le col de l'utérus comme dans la méthode précédente pour permettre l'introduction à l'intérieur de l'utérus de la curette au moyen de laquelle le fœtus est déchiqueté.

Injection salée

Cette méthode abortive, sans doute la plus barbare de toutes, est utilisée après 16 semaines lorsqu'il y a suffisamment de liquide amniotique autour du bébé. On retire une certaine quantité de ce liquide qui est remplacé par une quantité équivalente de poison (une solution saline très concentrée).

Par cette méthode, on tue l'enfant en lui brûlant la peau et les poumons en plusieurs heures de souffrances atroces. Si elle n'est pas anesthésiée, la mère ressent très fortement les mouvements de l'enfant agonisant dans son ventre et accouche d'un enfant mort.

Hystérotomie (ou petite césarienne)

Tout comme pour une césarienne, le ventre de la mère est ouvert afin d'aller chercher le fœtus à l'intérieur de l'utérus. Bien que n'étant pas officiellement autorisée en France, en dehors de "l'avortement thérapeutique", cette méthode est, en fait, de plus en plus pratiquée. Extrait "intact", le fœtus peut ainsi devenir l'objet d'expériences, voire de manipulations à fins commerciales dont les limites sont sans cesse repoussées du fait d'un vide juridique complet !

Avortement par naissance partielle

Cette technique d'avortement consiste en l'extraction "intacte" du corps du fœtus excepté sa tête, puis en une aspiration de son cerveau. Ce type d'avortement demande trois jours d'intervention, dont deux pour la dilatation du col de l'utérus par le biais de cylindres qui vont en augmenter progressivement le diamètre. On peut aussi utiliser des laminaires.

Stérilet

Le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) dénomination rendue officielle par la loi Neuwirth de 1967 est un petit objet en matière plastique avec un manchon en fil de cuivre, de forme variée et placé dans l'utérus de la femme.

Le stérilet agit en tuant le petit "œuf" humain une semaine après sa conception en l'empêchant de se fixer dans l'utérus (nidation). Cela provoque ainsi des avortements à répétition.

R.U. 486 (MIFEGYNE)

Le R.U. 486, pilule abortive utilisée vers la 5e ou 6e semaine de grossesse, fut présentée en 1982 à l'académie des sciences par son inventeur : le Pr Emile Baulieu.

Il s'agit en fait d'un antiprostérone stéroïdien, c'est-à-dire qu'il s'oppose à l'effet de la progestérone (hormone nécessaire à la poursuite de la grossesse). Le R.U. 486 est associé, 36 à 48 heures après, à un autre produit appelé prostaglandine (cenvageme ouvule ou cytotec per os). Près de la moitié des avortements sont pratiqués par le R.U. qui réussit dans 95 % des cas ; en cas d'échec, les avorteurs procèdent à un avortement chirurgical.

Pilule du lendemain ou Norlevo

Il s'agit d'une pilule contenant une dose élevée de progestatif après une éventuelle fécondation. Une administration de NORLEVO équivaut à la dose additionnée du progestatif de cinquante pilules contraceptives "MINIDRIL" (Lévonorgestrel). Cette grosse quantité d'hormones pourrait bloquer l'ovulation ou provoquer un avortement par le même mécanisme que le stérilet si elle est donnée à l'époque de l'ovulation. Dans les autres cas elle est inefficace, dès lors que le processus d'implantation a commencé selon le libellé même des "propriétés pharmacodynamiques" de l'A.M.M. (autorisation de mise sur le marché).