La lutte pour la vie continue en Italie, et prend la bonne direction, car pour Giorgia Meloni, la première ministre du pays, la vie est l’un des droits les plus importants de la société.
Tout le contraire de ce qui se passe en France, avec la récente inscription de l’avortement dans la Constitution. La dernière mesurede la première ministre italienne consiste à accorder une allocation de mille euros par mois pendant cinq ans à toutes les mères qui poursuivent leur grossesse. Pour bénéficier de cette aide, la mère ne doit pas avoir un indice synthétique de la situation économique des ménages (ISEE) supérieur à 15 000 euros par an et doit être citoyenne du pays.
Afin de financer cette aide et de pouvoir verser l’argent convenu, il est prévu de créer un fonds de 600 millions d’euros au sein du Ministère de l’économie. Ce n’est pas la première mesure en faveur de la vie prise par l’exécutif italien. En avril dernier, le Sénat avait approuvé, par 95 voix pour, 68 contre et une abstention, le Plan national de relance (décret PNRR). Un texte législatif qui, entre autres, autorise les groupes pro-vie à pénétrer dans les centres de planning familial et les cliniques d’avortement afin d’offrir aux mères et à leurs futurs bébés de meilleures alternatives. La première ministre espère que les mesures prises par son parti aideront les mères à prendre une meilleure décision. Depuis que Meloni a pris ses fonctions en 2022, son objectif est de réduire les chiffres de l’avortement en Italie. Et de fait, l’avortement dans le pays est en chute libre. En 2021, un record historique de 63 653 avortements avaient été enregistré, soit 4,2 % de moins que l’année précédente, selon les données de l’Istituto Superiore di Sanità EpiCentro.
Malgré ses mesures, la loi sur l’avortement restera en vigueur. La première ministre espère cependant que les mesures prises par son parti aideront les mères à prendre une meilleure décision.
Adèle Cottereau
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