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Assemblée nationale : l’indignité du vote pro-euthanasie

Le samedi 17 mai 2025 restera gravé comme un jour sombre de l’histoire législative française. À une courte majorité de 75 voix contre 41, les députés ont adopté un texte qui instaure officiellement un « droit à l’aide à mourir » : l’euthanasie devient loi, présentée sous les atours trompeurs de la dignité et de la liberté. Pourtant, proposer la mort comme réponse à la souffrance constitue une régression morale d’une ampleur inouïe.

En donnant aux patients le pouvoir d’auto-administrer un produit létal – tandis que l’exception serait « l’accompagnement », selon les mots de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin – notre pays affirme froidement que « mourir est un droit » et qu’il revient à chacun de s’ôter la vie. Cette inversion des valeurs sape l’éthique médicale fondée sur le serment d’Hippocrate : « Je ne remettrai à personne de poison si on m’en demande ». Elle foule aux pieds le commandement divin : « Tu ne tueras point » (Exode 20,13). Aucun vote parlementaire, si démocratique soit-il, ne peut légitimer une loi qui contrevient à la Loi de Dieu et à la valeur intrinsèque de chaque être humain.

Plus profond encore est le renversement anthropologique que cette loi consacre. En légalisant l’euthanasie, l’État se réserve désormais le droit d’administrer la mort, prétendant se substituer à Celui qui seul détient l’autorité sur la vie. Cette prétention, si elle n’est pas combattue, ouvre la porte à toutes les dérives : élargissement des critères d’accès, précipitation des procédures, accaparement de la décision par un seul médecin, avec un simple consentement oral et des délais d’instruction aussi courts que deux jours.

Au moment où les soins palliatifs souffrent d’un cruel sous-financement, ce vote trahit les malades les plus fragiles. Plutôt que de renforcer l’accompagnement et la recherche de la véritable compassion, nos élus offrent une seringue létale comme solution de facilité. Or la véritable grandeur de l’homme ne réside pas dans le rejet de la douleur, mais dans l’amour capable de la transformer : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15,13).

En validant ce projet, l’Assemblée nationale tourne le dos à ceux qui souhaitent vivre jusqu’au bout dans la dignité, entourés et soutenus. Le sang des innocents, évoqué par la Genèse, appelle aujourd’hui à la vigilance et à la mobilisation. Car un peuple qui légalise la mort de ses malades est un peuple qui trahit les valeurs de fraternité et de respect de la vie. Le combat pour sauvegarder la vie et la dignité humaine ne fait que commencer.

Pour que ce combat soit concret, nous vous invitons à signer la pétition lancée par notre association Droit de Naître ! Par votre signature, vous direz non à cette loi qui sacrifie les plus vulnérables et votre réaffirmerez votre attachement à la vie, de la conception à la mort naturelle. Ensemble, faisons entendre la voix de la compassion face à cette loi mortifère !!

 Adèle Cottereau

 

Source : https://tribunechretienne.com/euthanasie-le-vote-de-la-folie-et-de-la-honte-a-lassemblee-nationale/

Photo: Adobe Stock

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