Planned Parenthood, le célèbre fournisseur d’avortements américain se bat désormais pour modifier les restrictions de l’État de l’Indiana en matière d’avortement. L’organisation demande à un juge de l’Indiana d’élargir les exemptions médicales prévues par la loi sur l’avortement de l’État, en préconisant ce dernier pour de vagues raisons de « santé ».
La loi actuelle de l’Indiana n’autorise les avortements que lorsque la vie de la mère est en danger et prévoit des soins pour les fausses couches et les grossesses extra-utérines. Planned Parenthood a toutefois l’intention d’élargir ces dispositions, ce qui, permettrait des avortements illimités.
Planned Parenthood et d’autres fournisseurs d’avortements demandent également une injonction préliminaire qui élargirait les exemptions médicales et supprimerait l’obligation de pratiquer les avortements uniquement dans les hôpitaux. Cette demande intervient après que la Cour suprême de l’État a confirmé l’interdiction de l’avortement en juin, mais a reconnu que la constitution de l’État protégeait le droit d’une femme à avorter lorsque sa vie ou sa santé est en danger.
L’Indiana a été le premier État à adopter une loi protégeant les enfants à naître contre l’avortement, à la suite de l’annulation par la Cour suprême de l’arrêt Roe v. Wade, le 24 juin 2022. La loi interdit les avortements sauf en cas de viol, d’inceste, d’anomalies fœtales fatales ou lorsque la vie de la mère est en danger.
L’association pro-vie Indiana Right to life estime qu’environ 150 fœtus pourraient être sauvés chaque semaine grâce à cette loi.
De manière générale, les sondages montrent régulièrement qu’une majorité significative d’Américains est favorable à la protection juridique des bébés à naître, en particulier après le premier trimestre ou lorsqu’un battement de cœur est détectable. Nombreux sont ceux qui soutiennent également la décision de Dobbs d’annuler l’arrêt Roe v. Wade.
Adèle Cottereau
photo: Pixabay
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