La vague d’extrémisme pro-avortement qui secoue l’Europe semble de pas vouloir s’arrêter.
Un évènement marquant a été le 11 avril dernier quand le Parlement européen a voté en grande majorité en faveur de l’inscription de « l’accès à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE.
Le vote lui-même était symbolique – la résolution n’est pas contraignante, car un « droit à l’avortement » applicable devrait recevoir le soutien des 27 États membres.
Mais ce symbole est un signe des choses à venir, ce vote était – entre autres – destiné à faire pression sur les législateurs dans des pays comme Malte, où les enfants à naître sont encore protégés.
En Pologne, une série de projets de loi a été présentée par des législateurs qui cherchent à mettre fin au régime pro-vie du pays. Quatre projets de loi ont été présentés, dont deux proposent de légaliser l’avortement sur demande jusqu’à 12 semaines de grossesse ; un troisième propose de décriminaliser le fait d’aider une femme à se faire avorter ; et le quatrième propose de revenir à la norme d’avant 2020 en légalisant l’avortement en cas d’anomalie du fœtus.
Ces propositions ont fait l’objet d’une couverture médiatique complète de la part de la presse traditionnelle, ignorant la réaction massive des pro-vie qui ont vu plus de 50 000 Polonais descendre dans les rues de Varsovie le 14 avril pour dénoncer ces propositions.
Bien au contraire, le Centre pour les droits reproductifs en Europe a salué la nouvelle selon laquelle les législateurs polonais, sous le nouveau gouvernement libéral de M. Tusk, ont fait le premier pas pour assouplir les règles strictes du pays en matière d’avortement, notamment en cherchant à décriminaliser l’acte.
En Allemagne, une commission nommée par le gouvernement a recommandé de légaliser les avortements dans les 12 premières semaines de grossesse.
Bien que l’avortement soit rarement puni, il reste illégal en Allemagne, sauf dans des circonstances spécifiques, notamment lorsque la vie d’une femme est en danger ou qu’elle est victime d’un viol.
La commission d’experts sur l’autodétermination en matière de procréation et la médecine reproductive, composée exclusivement de femmes, a été mise en place par le gouvernement tripartite du chancelier Olaf Scholz, après que le souhait de modifier cette loi vieille de 153 ans a été ancré dans son accord de coalition.
L’AfD, parti d’opposition, plaide en faveur d’un renforcement de la loi existante, estimant que trop d’avortements sont pratiqués actuellement. L’un de ses arguments est que l’Allemagne aurait besoin de moins d’immigrés si le taux de natalité était plus élevé.
Le rapport, publié récemment, souligne que la loi allemande actuelle n’est pas compatible avec les normes internationales et qu’elle doit être “modernisée”.
Des experts ont déclaré que les avortements au-delà du stade auquel un fœtus est jugé capable de survivre en dehors de l’utérus (à environ 22 semaines), devraient rester interdites. Il incombe aux législateurs de décider des délais spécifiques, en recommandant qu’ils suivent les directives médicales et éthiques existantes.
Le Bundestag examine actuellement un projet de loi qui, s’il est adopté, interdirait l’ »intimidation » des personnes, qu’il s’agisse du personnel ou des patientes, dans les zones entourant les cliniques pratiquant l’avortement.
Plus que jamais, le combat pour la vie fait rage dans notre vieille Europe !
Adèle Cottereau
photo: Pixabay
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Face à la dictature de la culture de mort, je refuse d’abdiquer et continuerai de défendre la vie. Les enfants à naître et les médecins objecteurs de conscience trouveront en moi un(e) allié(e) et un défenseur.