Une récente étude publiée dans la revue américaine Health Communications dénonce la pratique des avortements médicamenteux à domicile, ceux-ci étant malheureusement toujours plus fréquents, surtout depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus.
Selon l’étude, les avortements à domicile, en plus de supprimer un innocent, ont un impact sur la santé émotionnelle et le bien-être de celles qui utilisent cette méthode.
Dans un centre d’avortement, on ne permet jamais réellement aux femmes de voir le bébé qu’elles ont avorté. C’est un principe : protéger les femmes de ce qu’elles viennent de faire est essentiel pour maintenir la fiction selon laquelle l’avortement est une simple procédure de soins de santé, et rien de plus.
Dans le cas des avortements à domicile, au contraire, de nombreuses femmes, voire la majorité, verront le bébé qu’elles ont avorté. L’impact de cette vision et la prise de conscience à ce moment-là sont traumatisants.
L’étude recense des témoignages de plusieurs femmes à propos de cette expérience douloureuse :
« On m’a dit que ça ne ferait pas mal et que je ne ressentirais rien. C’était un tel mensonge. J’ai tout ressenti, j’ai tout entendu, j’ai tout vu. J’ai fini par perdre connaissance à cause de la douleur […]»
« On nous a dit que tout redeviendrait à la normale et que cela ne nous affectera pas mais ils avaient tort !!! Tout ce que je ressens, c’est le vide et la haine. J’étais la fille la plus heureuse et la plus positive. Tout ce que je veux, c’est le reprendre. »
Il est probable que les avortements médicamenteux à domicile continuent d’augmenter….Mais il est également possible que, suite à cette expérience terrible de se retrouver face à l’enfant expulsé de son propre corps, beaucoup de femmes témoignent de ce que les institutions leur ont longtemps caché : la réalité de ce qu’est réellement l’avortement.
Adèle Cottereau
Photo écographie DdN