Le huit avril dernier, sur le plateau de Face à l’info, animé par Christine Kelly, le célèbre chroniqueur Éric Zemmour a fermement critiqué les propos choquants du ministre de la Santé, Olivier Véran, sur la question de la baisse des avortements en France durant l’épidémie de coronavirus.
Celui-ci a en effet déclaré publiquement « s’inquiéter » de l’actuelle réduction des avortements dans notre pays, baisse due au nombre de malades du coronavirus présents dans les hôpitaux.
Pendant l’émission, M. Zemmour a eu le courage de rappeler que l’avortement n’était pas « un soin », alors qu’il est ainsi revendiqué par le ministre de la Santé, le Planning familialet les groupes féministes. Tout un beau monde.
Très justement, il estime que les « fondamentaux de la médecine » sont de « sauver des vies ».
Selon l’essayiste, il est donc plus à-propos de s’inquiéter du nombre de décès à cause du coronavirus, de l’affluence des patients en salle de réanimation et non de la baisse « du nombre de suppression d’embryons humains ».
« Je trouve ça paradoxal et limite pervers », s’est-il encore insurgé.
Les féministes « ne voient que la liberté de la femme, pas l’enfant à naître », accuse Éric Zemmour.
Le journaliste Marc Menant, pro-avortement et invité également sur le plateau, riposte : « Elles (les femmes enceintes) se voient avec un enfant qui ne pourra être que malheureux parce qu’elles n’ont pas les capacités de l’accueillir. » Il se déclare favorable à « distendre la loi » puisque cela pose « quand même des cas de conscience ».
Éric Zemmour lui rétorque que l’avortement ne devrait pas constituer un « droit quasi-constitutionnel ».
Aujourd’hui, 200 000 avortements sont pratiqués en France : un chiffre « énorme », déplore-t-il.
Adèle Cottereau
photo prise vidéo YouTube E Zemmour