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Vers l’avortement sans aucune limite ?

Une proposition de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution a été soumise au vote de l’Assemblée les 24 et 28 novembre dernier, et dont nous connaissons le triste résultat : elle est passée, par 337 voix contre 32.

Pour être définitivement adoptée, il faut ensuite un vote identique entre les deux chambres, puis un référendum populaire.

Dans ce contexte, il est bon de relire la tribune de Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie, dans les colonnes de Valeurs Actuelles.

Pour lui, cette nouvelle loi « ouvrirait la voie à une pratique de l’avortement sans aucune limite. Une catastrophe humanitaire ».

« L’avortement ne peut être reconnu comme un droit fondamental, car il ne vise pas un bien en soi. Détruire une vie humaine, même à son commencement, ne pourra jamais être un acte positif », commence-t-il par affirmer avec force.

« Le seul et unique droit supérieur qui existe dans ce domaine c’est le droit au respect de l’être humain dès le commencement de la vie », insiste-t-il.

« L’avortement ne doit pas devenir un droit constitutionnel, car il aurait alors une valeur supra-législative et n’aurait plus aucune limite légale. En inscrivant l’avortement dans la Constitution, et donc estampillé comme droit fondamental, le droit de faire mourir un membre de l’espèce humaine serait reconnu. »

« Ce serait une terrible ignominie morale et politique. Cela menacerait aussi directement l’objection de conscience du corps médical et ouvrirait la porte à l’avortement à la demande jusqu’au terme de la grossesse », s’inquiète à juste titre Nicolas Tardy-Joubert.

« Ces propositions de loi entraîneraient de terribles conséquences sur la protection de l’enfant à naître. » Elles représentent « un véritable cheval de Troie pour la destruction de notre civilisation. Sur un plan médical, celle-ci est basée sur le serment d’Hippocrate qui date du IVe siècle avant JC, et les valeurs chrétiennes qui ont fait notre pays depuis 2000 ans, condamnent sans appel l’élimination des plus faibles, donc de l’embryon dans le sein de sa mère », rappelle le président de la Marche pour la Vie.

Il lance un appel aux députés qui auront à se prononcer sur ce texte de loi : «  Demandons-leur de s’engager sur un sentier de salubrité publique en instaurant une mission d’études parlementaires pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, et de prendre les mesures nécessaires à l’accueil de la vie. Notre pays en a grand besoin.

Ainsi, la protection de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, pourrait devenir une grande cause nationale. »

Un appel qui n’aura malheureusement pas été entendu…

                                       Adèle Cottereau

 Sources :https://www.genethique.org/avortement-dans-la-constitution-plus-aucune-limite-legale/

https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-ivg-dans-la-constitution-le-delire-de-lavortement-no-limit

 

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