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Royaume-Uni : se faire vacciner en toute « bonne conscience » ?

En juillet dernier, les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles avaient publié une déclaration pour le moins scandaleuse, au sujet du futur vaccin contre le coronavirus, affirmant que les catholiques « ont le devoir prima facie d’être vaccinés ».

Même s’il s’agit d’un vaccin dérivé d’un bébé avorté…

Voici un extrait du document : « Nous pensons qu’il existe une obligation morale de garantir la couverture vaccinale nécessaire à la sécurité d’autrui. Ceci est particulièrement important pour la découverte d’un vaccin contre le COVID-19. »

Suite au scandale qu’a provoqué une telle déclaration, les prélats d’Outre-Manche ont précisé dans un communiqué publié le vingt-quatre septembre dernier, que cela reste une question de conscience individuelle… tout en défendant les catholiques qui choisiraient un tel vaccin.

Les évêques ont ainsi nuancé leur position  du mois de juillet : « La recherche et l’utilisation d’un vaccin d’origine éthique est l’objectif que nous souhaitons. » Mais, « Si cela n’est pas réalisable et largement disponible pour tout le monde, l’Église reconnaît qu’il peut y avoir ‘de sérieuses raisons’ d’utiliser un vaccin» développé à partir de lignées cellulaires d’un «enfant avorté dans le passé », ajoutent-ils.

Il convient malheureusement de souligner qu’aucun de ces deux documents du CBCEW n’accorde suffisamment d’importance au devoir des catholiques de s’opposer – envers et contre tout – à l’utilisation de cellules de bébés avortés, lors de la fabrication de nouveaux vaccins.

D’autres prélats sont bien plus clairs et courageux sur ce sujet, comme l’ancien nonce papal, l’archevêque Carlo Maria Viganò, les cardinaux Gerhard Ludwig Mueller, Joseph Zen et Janis Pujats, qui avaient déclaré dans une lettre ouverte en mai, que « pour les catholiques, il est moralement inacceptable de développer ou d’utiliser des vaccins dérivés de matériel provenant de fœtus avortés. »

Ou encore l’évêque Joseph Strickland de Tyler, au Texas, qui avait déclaré en août : « Même s’il est né il y a des décennies, cela signifie toujours que la vie d’un enfant a pris fin avant sa naissance et que son corps a ensuite été utilisé comme pièce de rechange. » 

Il lance ce vibrant appel : « Nous ne mettrons jamais fin à l’avortement si nous ne mettons pas fin à ce mal! » 

                                                                             Adèle Cottereau

Source : https://www.lifesitenews.com/news/uk-bishops-double-down-covid-vaccine-derived-from-aborted-baby-can-be-used-in-good-conscience

Photo: embryon et corona virus DDN

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