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Pays-Bas, Belgique, Suisse : l’inexorable folie de l’euthanasie

Toutes ces dernières années, les trois pays cités ont vu une vague meurtrière attaquer les plus faibles de la société, sous couvert de bons sentiments et de revendications au « droit à mourir ».
Cette culture de la mort est loin de stopper, bien au contraire : chaque année « (…) les pays qui ont ouvert la boîte de Pandore de l’euthanasie franchissent un pas de plus dans l’élargissement de ses conditions d’accès », souligne le site spécialisé Genetique.org.

Un point culminant vint d’être atteint avec la législation sur l’euthanasie des mineurs, aux Pays-Bas, premier pays européen à dépénaliser cette pratique abominable, en 2001.
Depuis, la législation hollandaise n’a fait qu’élargir les conditions d’accès : pour les personnes démentes, pour « vie accomplie », pour les enfants de plus de 12 ans, puis ceux de moins d’un an.
Et maintenant, comme l’a annoncé  le ministre de la Santé le quatorze octobre dernier, pour les enfants de moins de 12 ans !! 

« Quelle sera l’étape suivante ? L’euthanasie à l’insu du patient, sur simple décision du médecin ? Car même la définition de « souffrance insupportable », (…) est une notion subjective. Aujourd’hui, un quart des décès du pays est provoqué, et l’euthanasie devient un simple acte médical remboursé », dénonce la rédaction de Genetique.org.

La Belgique et le Luxembourg ont suivi les Pays-Bas en 2002 et 2009, en donnant accès à l’euthanasie, « strictement encadrée », aux majeurs souffrant d’une maladie incurable puis aux mineurs belges en 2014. La Suisse, quant à elle, autorise le suicide médicalement assisté, c’est-à-dire une « mort programmée », du reste très coûteuse.

« Chaque fois qu’un pays dépénalise l’euthanasie, le schéma se répète inéluctablement.
Les conditions sont d’abord relativement restreintes,(…) puis d’année en année, les restrictions tombent l’une après l’autre, les conditions s’élargissent comme des digues qui sautent face à un torrent trop puissant », fait remarquer le site d’informations.

Selon le gériatre néerlandais Bert Keizer, il s’agit du phénomène de slippery slope (« pente glissante ») : « Ceux qui se lancent dans l’euthanasie s’aventurent sur une pente glissante le long de laquelle on glisse irrévocablement vers le meurtre aléatoire de malades sans défense. Chaque fois qu’une limite a été fixée, elle a ensuite été repoussée », dénonce-t-il.

La France en est à l’une des premières étapes, avec la sédation profonde et continue jusqu’au décès accompagnée de l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation. A quand le prochain pas ?

 « En définitive, accepter la dépénalisation de l’euthanasie, même sous certaines conditions très strictes, c’est ouvrir la porte à une culture euthanasique qui grandira d’elle-même », conclut l’article.                                                                              Adèle Cottereau

Source : https://www.genethique.org/pays-bas-belgique-suisse-lincontrolable-pente-glissante-de-leuthanasie/

Photo: Pixabay livre Dieter_G / 974 images l’euthanasie

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