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Non au retour de la loi Gaillot pro-avortement et contre la clause de conscience de médecins

A force de courir après les électeurs de gauche et d’être soumis au lobby de l’avortement, le groupe parlementaire LAREM, contre l’avis du gouvernement, en vient même à trahir la volonté de Simone VEIL ! En relançant le 29 novembre auprès de l’Assemblée Nationale la loi Albane GAILLOT visant à repousser encore plus le délai légal de l’avortement à 14 semaines, ce qui indigne un nombre croissant de gynécologues obstétriciens et surtout en souhaitant voter l’abolition de la clause de conscience médicale spécifique qui est la seule à protéger correctement les médecins et tout le personnel soignant contre les pressions en cas de refus de pratiquer un avortement.

Dans quelle sens, le parti du président MACRON emmène-t-il notre société ? Celui qui rend illégal le serment d’Hippocrate et l’assistance à personne en danger pour nos médecins ? L’ archevêque de Paris, Monseigneur AUPETIT, médecin de formation, avait déclaré :  » Supprimer l’objection de conscience est le propre d’une dictatureRattachée à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, la liberté de conscience est un principe fondamental non négociable dans une démocratie.
 
Un collectif de médecins a envoyé une lettre ouverte au président. Pour notre part, à Droit de Naître nous diffusons une pétition à l’attention d’ Emmanuel MACRON. Il est notoire que Simone Veil était très attaché au maintien de l’objection de conscience pour les médecins, comme le prouve cet extrait d’une interview de juin 2007 à TVMag ( supplément du Figaro) de Simone VEIL, qui ne se laissait pas enfermer dans le rôle de militante de l’avortement où certains rêvaient de la caser.

L’article faisait allusion à un reportage sur les avortements à haut risques en Espagne, jusqu’à 8 mois de grossesse…
Questionnée sur ces pratiques elle déclara :
 » C’est effrayant « 
Questionnée sur la clause de conscience inscrite dans sa loi, elle répondit :

 » On comprend que, pour un certain nombre de gens, il existe un cas de conscience face à cette pratique. C’est une question éthique et pas seulement un geste médical. La seule chose que j’avais négociée avec l’ Eglise était de ne pas contraindre les médecins. C’est un point à maintenir car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s’agit d’un être vivant ».

Assemblé nationale  photo par formulaire PxHere

 

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