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L’imposture du “droit” à l’avortement

Lors d’un discours prononcé au Parlement européen lors du débat sur l’avortement le cinq juillet, Grégor Puppinck, juriste  essayiste français et directeur du https://eclj.org/ a dénoncé les différents mensonges concernant l’avortement. Il énumère ainsi :

  • « le mensonge suivant lequel l’avortement serait un “soin de santé”, qu’il serait “sans risque”, que sa légalisation réduirait la mortalité maternelle (…). »
  • « le mensonge suivant lequel il serait impossible de prévenir ni de réduire le recours à l’avortement, ou que l’avortement serait une condition de l’égalité entre les hommes et les femmes. »
  • « Mais le plus gros mensonge sur l’avortement consiste à dénier jusqu’à l’existence de l’enfant victime de l’avortement. »

« C’est sur ce mensonge que repose le prétendu droit à l’avortement. C’est l’ignorance de l’enfant qui permet de présenter l’avortement comme un droit de la femme sur son propre corps ; (…). C’est un mensonge grossier car l’avortement est évidemment pratiqué sur un enfant ! C’est lui qui est avorté et non sa mère », s’insurge Grégor Puppinck.

« Ce mensonge va même plus loin puisque les promoteurs de l’avortement prennent toujours soin d’éviter d’en parler ouvertement : ils utilisent des périphrases telles que  “procédure”, “régulation menstruelle”, “droit reproductif” ou “droit des femmes” pour ne pas dire “avortement”. Ils n’assument pas la réalité sanglante de ce qu’ils promeuvent. »

« L’avortement ne pourra jamais être un “droit fondamental”, car son objet premier, directe, est un mal : la destruction d’une vie humaine innocente, quelle que soit l’intention ou les raisons de cette destruction. Il ne sert à rien de hurler que l’avortement est un droit pour en faire un droit, ni même de l’inscrire dans la Constitution ou dans la Charte des droits fondamentaux. Cela ne change rien à la réalité de l’acte », affirme-t-il avec force.

« La route est encore longue pour que la société occidentale reprenne conscience de la valeur de chaque vie humaine, même des plus faibles, concède le spécialiste. Mais déjà, de plus en plus de médecins et de sages-femmes refusent de pratiquer l’avortement. Il est de plus en plus évident qu’aspirer et broyer un fœtus, écraser son crâne et le démembrer pour l’extraire, ou lui faire une piqûre de poison dans le cœur est un crime. C’est cela la réalité sanglante de l’avortement. »

Les promoteurs de l’avortement « sont en panique (…). Leur panique révèle leur propre faiblesse, leur insécurité morale. Ils n’ont pas d’arguments autres que l’invective et l’apologie de l’avortement. Ils peuvent voter des résolutions à répétition, consacrer l’avortement comme un droit suprême, censurer les défenseurs de la vie humaine : tout cela ne changera rien. »

« L’avortement restera un acte sanglant, un dogme tabou qui repose sur le sable du mensonge, et qui finira par s’effondrer, car à chaque génération nouvelle, les consciences pures de jeunes gens se révoltent contre ce crime qui demande justice », conclut-il.

 

                                                       Adèle Cottereau

  Source : https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-le-mensonge-du-droit-a-lavortement

Vidéo du discours prononcé au Parlement européen   https://www.youtube.com/watch?v=CoHKmPM6Rrs&t 

Photo : prisse sur YouTube

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