À partir du 7 octobre, le Sénat ouvrira un chapitre délicat de l’histoire législative française : l’examen de deux propositions de loi touchant à la fin de vie, incluant les soins palliatifs et l’euthanasie.
Déjà adoptés en première lecture par l’Assemblée nationale le 27 mai, ces textes seront analysés pendant deux semaines par la Chambre haute, avec un vote final prévu le 21 octobre.
Pour nourrir leur réflexion, les sénateurs entendent divers experts : d’anciens députés français comme Jean Leonetti et Alain Claeys, des avocats venus de pays ayant légalisé l’euthanasie (Belgique, Québec), et professeurs d’éthique des soins. Ces interventions ouvrent à une diversité d’expériences… mais posent aussi la question : faut-il vraiment suivre ces modèles étrangers ? Quels en ont été les effets sociaux, médicaux, spirituels ?
Sommes-nous prêts à légiférer sur la possibilité de donner la mort ? Pourquoi ne pas privilégier d’autres voies comme les soins palliatifs pour accompagner les personnes en fin de vie ? Ceux-ci permettent un accompagnement humain, aimant et respectueux jusqu’au dernier souffle. Donner la mort, même avec l’intention d’abréger la souffrance, n’est jamais un soin.
Rappelons ici ce que disait saint Jean-Paul II, mort dans la souffrance mais dans une paix profonde, choisissant d’aller jusqu’au bout : « Une société se juge à la manière dont elle traite les plus faibles. »
Face à ces choix graves, chaque sénateur est invité à réfléchir : quelle humanité voulons-nous bâtir ? Le progrès ne réside-t-il pas plutôt dans l’attention, l’écoute, et l’amour actif envers nos aînés et les plus fragiles ?
Adèle Cottereau
Source : https://lesalonbeige.fr/leuthanasie-au-programme-du-senat-a-partir-du-7-octobre/
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