Et une nouvelle victoire pour la causepro-vie : la Cour suprême des États-Unis a confirmé cette semaine le droit des États à ne pas financer, avec l’argent des contribuables, les activités du Planned Parenthood, principal acteur de l’industrie de l’avortement outre-Atlantique.
Dans l’affaire Medina v. Planned Parenthood South Atlantic, les juges ont statué que l’État de la Caroline du Sud est en droit d’exclure le Planning familial de son programme Medicaid, le système d’assurance maladie destiné aux foyers les plus modestes, financé conjointement par les États et le gouvernement fédéral.
« Les individus n’ont pas de “droit” à utiliser l’argent des contribuables pour recourir à Planned Parenthood », a écrit le juge Neil Gorsuch, qui a rédigé l’avis majoritaire. Cette décision met un terme à plusieurs années de bataille judiciaire, et valide un décret signé en 2018 par le gouverneur républicain Henry McMaster, interdisant que des fonds publics soient alloués à des fournisseurs d’avortement.
Au-delà de la technique juridique, l’implication est claire : les États conservent la liberté de refuser tout financement à des structures pratiquant des avortements. C’est une avancée majeure dans la reconquête du droit à la vie, après la décision historique Dobbs v. Jackson en 2022 qui avait déjà renversé Roe v. Wade.
Le gouverneur McMaster s’est félicité de cette victoire :
« Il y a sept ans, nous avons pris position pour défendre le caractère sacré de la vie. Aujourd’hui, la plus haute cour du pays confirme la légitimité de notre engagement. »
Le procureur général de l’État, Alan Wilson, a renchéri : « Planned Parenthood a tenté de détourner Medicaid pour imposer son agenda pro-avortement à la Caroline du Sud. La Cour suprême lui a dit : non. »
Pour le Planning familial américain, la décision représente un revers sérieux. Selon ses propres déclarations, le retrait du financement pourrait entraîner la fermeture de plusieurs établissements dans l’État, notamment à Charleston et Columbia.
Adèle Cottereau
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