Il s’agit du Wall Street Journal, un quotidien américain qui traite de l’actualité économique et financière sous un angle conservateur.
La rédaction vient de publier un éditorial percutant exhortant la Cour suprême des États-Unis à annuler le jugement Roe v Wade et permettre aux électeurs la possibilité de protéger à nouveau la vie des bébés à naître.
« Le moment est venu pour les juges de renvoyer la question aux électeurs », peut-on lire dans l’éditorial.
« Il est de loin préférable que la Cour abandonne la complexité de la réglementation de l’avortement et renvoie la question aux États. Il y aurait une crise politique, mais les électeurs décideraient ensuite de la politique en matière d’avortement lors des élections, à partir de novembre…»
Depuis 1973, la loi Roe v Wade a obligé les États à légaliser l’avortement même lorsque le fœtus était viable et a autorisé l’avortement jusqu’à la naissance.
Dans différentes affaires judiciaires en cours, concernant l’application de la loi dans plusieurs États, les groupes de pression en faveur de l’avortement tentent toujours d’influencer certains juges par le biais d’une « campagne de lobbying féroce ».
Pour les rédacteurs du Wall Street Journal, il vaut mieux annuler Roe v Wade et laisser les électeurs américains de chaque État décider.
Certes, les militants pro-avortement continueront à attaquer juridiquement la Cour Suprême pour restreindre les avortements, mais les dirigeants pro-vie des États pourront librement adopter des lois protégeant les enfants à naître.
« Après une série d’élections, la loi sur l’avortement sera réglée démocratiquement, ajoutent-ils. Cela avait commencé à se produire avant que la Cour suprême n’intervienne dans l’affaire Roe, ce qui a envenimé le débat sur l’avortement et porté préjudice à la Cour », ont-ils conclu.
Depuis 1973, plus de 63 millions de bébés à naître et des centaines, voire des milliers, de mères sont mortes lors d’avortements supposés « sûrs et légaux ».
Si cette loi infâme est annulée, les spécialistes prédisent que plus de la moitié des États restreindraient fortement ou interdiraient les avortements et que des centaines de milliers de vies de bébés à naître seraient sauvées de l’avortement chaque année.
Adèle Cottereau
Source : https://www.infocatolica.com/?t=noticia&cod=43277
Photo de la March for Life à Washington
