Après une longue série de hauts dirigeants qui ont perdu leur poste et ont été licenciés, le Planned Parenthood Federation of America (PPFA – Planning Familial d’Amérique) a récemment nommé son nouveau président et chef de direction, Alexis Mcgill Johnson.
Avant la nomination de M. Johnson, l’ancienne PDG Leana Wen n’était restée que huit mois à ce même poste, avant d’être évincée par la PPFA, suite à une querelle rendue publique.
L’origine de cette controverse se base en une forte division au sujet de la direction que l’organisation devrait prendre, Leana Wen souhaitant se concentrer sur la « santé des femmes », tandis que la hiérarchie du PPFA voulait « doubler l’accès à l’avortement », selon ce que rapporte le site d’informations LifeSiteNews.
Il est difficile d’imaginer que le leader de la plus grande entreprise d’avortement du pays n’ait pas été suffisamment pro-avortement pour conserver son emploi. Et pourtant !
De plus, au cours de ses dernières semaines au sein de l’organisation, Wen avait témoigné de son chagrin après une récente fausse couche. Elle avait alors qualifié son bébé à naître d’« enfant », déplorant que son fils ait perdu un frère ou une sœur. Par ces mots, elle a commis un péché capital dans le monde de l’avortement : elle a montré qu’elle avait du cœur pour ce qui concerne la vie, et de la tendresse, celle d’une mère pour son enfant à naître.
Peu de temps après la publication de son témoignage, elle a été licenciée.
Au même moment, la plus grande filiale du PPFA, celle de New York, limogeait sa dirigeante, Laura McQuade. Des centaines d’employés, actuels et anciens, ont signé une lettre demandant sa révocation de la direction, l’accusant d’intimidation, de racisme systématique et de mauvaise gestion financière. Les signataires ont également affirmé que la pression pour précipiter les rendez-vous entraînait des complications presque quotidiennes d’avortement.
Chaque fois qu’un aperçu du monde du PPFA se dévoile, que ce soit via témoignages d’anciens ou actuels employés, des vidéos d’infiltration ou même leurs propres rapports annuels, ce que se constate est consternant. Et les conflits visibles de l’extérieur ne représentent qu’un petit aperçu des myriades de problèmes en interne.
Changer de leader est un signe que le PPFA s’effondre de l’intérieur, espérons-le, et attendons-nous à ce que le plus grand fournisseur d’avortement et promoteur de génocide au monde perdre bientôt le peu de faveur qui lui reste.
Adèle Cottereau
