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États-Unis : la pression des avorteurs pour faciliter les avortements chimiques

Il s’agit d’une énième attaque contre la vie de la part des militants et professionnels de l’avortement.

Cette fois-ci, ils réclament à cor et à cri l’abolition du test sanguin du facteur Rh, nécessaire pendant la grossesse, afin de rendre la pilule abortive plus accessible et faciliter l’avortement médicamenteux.

En quoi est si utile ce dépistage ?
Sur son site internet,  la « Clinique Mayo », l’une des plus prestigieuses du pays, explique : « le facteur Rhésus (Rh) est une protéine héréditaire présente à la surface des globules rouges. Si votre sang contient des protéines, vous êtes Rh positif. Si votre sang manque de protéines, vous êtes Rh négatif. » Etre Rh négatif n’affecte pas la santé en général mais être dangereux pour la grossesse.

En effet, si une femme enceinte est Rh négative, mais que le bébé est Rh positif, le corps de la mère « pourrait produire des protéines appelées anticorps Rh après exposition aux globules rouges du bébé ». Cela est plus susceptible de se produire pendant l’accouchement, ainsi que pendant un avortement.

Ainsi, précise la clinique, une femme qui est Rh négative et qui a subi un avortement sans avoir reçu une injection d’immunoglobulines Rh avant, ainsi que peu de temps après, augmenterait le risque que ses prochains bébés décèdent naturellement pendant la grossesse.

Malgré toutes ces mises en garde, dans ses directives de politique 2020, la Fédération nationale de l’avortement ose recommander : « En deçà de 56 jours de la dernière période menstruelle, les patientes et les prestataires peuvent renoncer au test Rh et à l’immunoglobuline anti-D pour les patients Rh négatif. ».

Il s’agirait une terrible « faute professionnelle », s’insurge le président de l’Association médicale catholique (AMC), Michael S. Parker, MD

«  Renoncer à la nécessité d’effectuer un test sanguin du facteur Rh, renchérit Ruppersberger (ancien président de l’AMC), c’est une médecine contraire à l’éthique, qui va à l’encontre de toutes les normes de soins recommandées comme bonne pratique par toutes les grandes organisations médicales, autres que les organisations d’avortement ! »

Pour ces organisations, le but est bien de réduire les « coûts et la complexité à la procédure d’avortement », prenant aussi comme prétexte la crise sanitaire du coronavirus…   

                                             Adèle Cottereau Source : https://www.lifesitenews.com/news/abortion-activists-push-to-drop-crucial-womens-blood-test-so-chemical-abortions-will-be-easier

photo March for Life d DdN

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