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Ecosse : la bataille contre l’avortement à domicile

Depuis déjà une année, une farouche bataille judiciaire est menée en Ecosse contre le projet de loi concernant l’avortement à domicile. En effet, une proposition de loi promue par le médecin-chef  Catherine Calderwood vise à généraliser la prise de la pilule abortive, jusqu’à pouvoir avorter « chez-soi », sans aucun contrôle médical. C’est ce que rapporte le site anglophone LifeSiteNews le 22 mai 2019.

La proposition a été contestée par la Société pour la protection des enfants non encore nés en Écosse (SPUC), qui a organisé une révision judiciaire pour s’opposer au plan dévoilé en fin 2018. Mais cette décision de justice  vient d’être remise en cause en avril, faisant l’objet d’une audience d’appel de deux jours à Édimbourg devant trois juges des plus importants du pays.

Une option pourrait maintenant être de porter l’affaire devant la Cour suprême du Royaume-Uni.

Suite au jugement, John Deighan, directeur général de la SPUC d’Ecosse, a publié un communiqué : « Nous sommes profondément attristés par cette décision. Nous avons toujours été convaincus que la décision politique du médecin-chef et du gouvernement écossais était illégale et nuisait au bien-être des femmes dans notre pays. Les femmes ne devraient pas être confrontées à l’angoisse mentale qui accompagne les avortements improvisés. »

« L’Ecosse sera un pays meilleur lorsqu’elle soutiendra les femmes enceintes et valorisera la vie in utero. La grossesse est un moment privilégié où nous devrions investir dans des moyens pour assurer le bien-être de la mère et de l’enfant », soutient-il avec fermeté.

  1. Deighan a mis également en garde contre les dangers pour la santé que représente une telle mesure : « Il nous est difficile de voir comment un avortement à domicile peut éventuellement satisfaire aux exigences légales en matière de surveillance médicale. »

En effet, la Société rappelle que la prise à la maison d’un médicament abortif  « n’est pas conforme » à la Loi sur l’avortement de 1967 qui exige la présence de personnel médical, infirmier ou clinique.

« Dans l’intérêt de la santé des femmes et du droit universel à la vie, nous ne pouvons rester les bras croisés pendant que cette mesure préjudiciable est mise en œuvre au nom des soins de santé (…) la justice et la raison continueront de nous motiver à poursuivre nos efforts », conclut le responsable du SPUC.

Adèle Cottereau


Source : Pro-life group blasts Scottish judges’ ‘illegal’ decision to allow ‘DIY abortions’

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