Depuis 2007, les pro-vie canadiens s’unissent pour des veillées de prière dans le cadre de la campagne 40 jours pour la vie afin de mettre fin à l’avortement.
Après avoir constaté l’immense succès du programme des 40 jours pour la vie aux États-Unis, Campaign Life Coalition l’a introduit au Canada pour la première fois en 2007, en organisant les premières veillées à Toronto, Ottawa et Halifax. Depuis, des bénévoles et d’autres groupes pro-vie ont organisé cette campagne dans plus de 20 villes du Canada. Certaines villes organisent la campagne deux fois par an (au printemps et à l’automne). D’autres villes ne les organisent qu’une fois par an.
Et les fruits sont visibles : 40 jours pour la vie a permis de fermer près de 150 centres d’avortement et de sauver des milliers de bébés. Outre les bébés, plus de 250 professionnels de l’avortement ont quitté leur emploi et se sont éloignés de l’industrie de l’avortement.
Ainsi des milliers de femmes n’ont pas eu à subir la souffrance et le traumatisme liés à la décision d’avorter leur propre enfant.
Ces dernières années, de nombreux gouvernements provinciaux du Canada ont adopté des lois draconiennes qui criminalisent les manifestations pro-vie (même la prière silencieuse) à moins de 50 mètres d’un centre d’avortement ou d’un hôpital où des avortements sont pratiqués.
Il s’agit de lois totalitaires contre l’expression pro-vie qui privent les femmes en situation de crise d’alternatives à l’avortement et qui criminalisent les activités de sensibilisation et d’assistance pro-vie. Néanmoins, les pro-vie sont restés des citoyens respectueux de la loi, déterminés et créatifs dans leur approche, de sorte que dans la plupart des cas, les veillées des 40 jours continuent à se dérouler juste en dehors de ces zones de restriction.
Depuis 2007, des milliers de campagnes individuelles ont eu lieu dans plus de 1 000 villes de 64 pays à travers le monde, rassemblant plus d’un million de personnes dans cette manifestation historique d’unité, de prière et de jeûne pour mettre fin à l’avortement.
Adèle Cottereau
Photo drapeau du Canada Pixabay