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Belgique : euthanasie pour souffrance mentale

Kelly, 23 ans, vit à Louvain, en Belgique, et souffre de divers problèmes de santé mentale graves, qui ont entraîné des troubles de l’alimentation, l’ont amenée à s’automutiler et à faire des tentatives de suicide.

La jeune femme, en bonne santé physique, a demandé à mourir par injection létale il y a sept mois,  après avoir appris que l’euthanasie était légale en Belgique pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale, la loi belge sur l’euthanasie ne faisant aucune distinction entre une douleur physique et mentale « insupportable ».

Kelly est actuellement évaluée par Joris Vandenberghe, un professeur local qui a aidé à la rédaction de règles plus strictes à l’intention des psychiatres, alors que certains patients sont décédés malgré les options de traitement disponibles.

Car pour que les patients remplissent les critères d’euthanasie pour mauvaise santé mentale, ils doivent compter sur l’appui de deux psychiatres et d’un médecin qui doivent convenir que les problèmes de santé mentale du patient sont insupportables et incurables.

Antonia Tully, de la Campagne américaine « Des vies qui valent la peine d’être vécues », réagit dans les colonnes de LifeSiteNews : « C’est un exemple terrible de la pente glissante de la loi lorsque la société reconnaît que, pour certaines raisons, l’euthanasie devrait être légale. La mort n’est pas la solution aux graves problèmes de Kelly. (…) Kelly a la plus grande partie de sa vie devant elle. Une société bienveillante devrait chercher des moyens d’atténuer sa douleur. Mais si les médecins belges conviennent que Kelly peut être tuée, il y aura encore moins de compassion pour les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale. »

À l’heure actuelle, 510 Belges ont été tués par euthanasie en raison de leur « mauvaise santé mentale » depuis que le pays a légalisé la pratique de l’« aide médicale à mourir » en 2002.
L’année dernière, 2 357 décès ont été enregistrés – soit dix fois plus que la première année – et la plupart étant des personnes âgées.

De nombreux psychiatres et la plupart des Belges s’opposent à l’extension de l’euthanasie aux cas de maladie mentale. Certains experts soutiennent que le diagnostic est subjectif, contrairement à une maladie physique grave, et insistent sur le fait que la vie de patients en détresse plus jeunes peut s’améliorer avec le temps, la thérapie et les médicaments.

En Europe, la Hollande et le Luxembourg sont deux autres pays qui autorisent l’euthanasie pour des raisons de santé mentale. Adèle Cottereau

https://www.lifesitenews.com/news/23-year-old-belgian-woman-to-be-killed-by-euthanasia-for-poor-mental-health

                 Photo burst.shopify.com          mort morgue                                                          

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