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Argentine : le livre noir de l’avortement

Un an après la légalisation de l’avortement dans ce pays sud-américain, le trente décembre 2021, les chiffres révélés sont atterrants.

Cette seule année 2021 a vu 32 758 avortements se faire pratiquer ; 1 243 hôpitaux et centres de santé publics proposent désormais des avortements, alors qu’ils étaient 903 en 2020.

Le misoprostol, l’une des substances utilisées pour mettre fin à une grossesse de façon médicamenteuse, a été largement distribué dans tout le pays :  46 283 boîtes de 12 pilules ont été livrées aux centres pratiquant l’avortement en 2021.

En 2020, les comprimés distribués avaient été de l’ordre de 18 560.

La longue montée vers la légalisation de l’avortement en Argentine a été ponctuée de plusieurs faits marquants. Tout a commencé en 2012, quand la Cour suprême a autorisé l’avortement en cas de viol, de « risque pour la vie ou la santé de la mère » ou de « non-viabilité » du fœtus.

En 2014, le ministère national de la Santé avait recensé 400 avortements, un chiffre qui est monté à 500 en 2015, en prenant en compte que sept provinces avaient refusé de fournir des données.

Puis l’année dernière, la légalisation et la mise en place, comme un “service” gratuit, de ce crime ignoble.

                                                             Adèle Cottereau

 Sources : https://www.genethique.org/argentine-les-chiffres-de-lavortement/

Photo  :drapeau argentin

 

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