Depuis la révocation par la Cour suprême américaine du droit à l’avortement au niveau fédéral, de nombreux pays rivalisent de “ferveur” pour “protéger le droit” à l’avortement, selon le discours des pro-avortements.
Dans cette lignée, par 324 voix contre 155 et 38 abstentions, le Parlement européen a demandé, le sept juillet dernier, d’inscrire l’avortement dans les droits fondamentaux de l’Union Européenne, ce qui pourrait aboutir sur la garantie du droit à l’avortement dans l’intégralité des pays de l’Union.
« Toute personne a le droit de bénéficier d’un avortement sûr et légal »: les eurodéputés, réunis en session plénière à Strasbourg, ont décidé de demander au Conseil, qui représente les Etats membres, d’inscrire ce droit dans la charte des droits fondamentaux.
Rappelons qu’en Europe, trois pays résistent encore à la culture de la mort : la Finlande, où l’avortement n’est autorisé que dans certains cas précis, la Pologne et surtout Malte, où l’avortement est totalement interdit.
La demande des eurodéputés auprès du Conseil européen pourrait rendre l’avortement complètement légale dans ces trois pays…Ce qui serait une catastrophe pour la vie à naître dans toute l’Europe.
Inclure l’avortement dans les droits fondamentaux nécessite toutefois l’unanimité des pays membres, selon les traités actuels de l’UE, ce qui rend difficile l’application de cette demande, l’avortement ne faisant pas consensus entre les 27. Bien heureusement !
Les députés européens ont donc demandé au Conseil « qu’il se réunisse pour discuter d’une convention permettant de réviser les traités », afin que l’unanimité ne soit plus requise.
Espérons de tout cœur que cette requête soit rejetée.
Adèle Cottereau
Photo: Parlement européen Strasbourg prisse par DdN