Dans son nouvel livre publié le vingt janvier de cette année, « L’impasse de l’euthanasie », Henri de Soos, juriste et ancien directeur du service d’écoute SOS fin de vie d’Alliance Vita, analyse en profondeur les cinq principaux arguments des militants pro-euthanasie – comme celui de considérer cet acte comme une ultime liberté -, afin d’en souligner les limites et les incohérences.
Il met particulièrement en lumière les dangers de renoncer à « l’interdit de tuer », fondement essentiel de la relation soignants-soignés. Alors, l’auteur privilégie une autre voie : ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie, mais des soins palliatifs de qualité et accessibles à tous.
Henri de Soos rappelle ces propos de Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France, quand il était auditionné sur l’euthanasie en 2008 : « Le droit à la vie est le premier des droits de tout être humain. […] Nul ne peut retirer la vie à autrui dans une démocratie ».
« L’auteur n’ignore pas le clair-obscur des situations de fin de vie, la question délicate et complexe de la souffrance et consacre de belles pages à la réalité et la philosophie des soins palliatifs.
Protéger, accompagner, réconforter, la philosophie des soins palliatifs pose un regard non violent sur la personne. A contrario, l’auteur rappelle, à partir de témoignages vécus, la violence ressentie par des familles ou des soignants qui ont traversé des situations d’euthanasie », peut-on lire sur le site Aleteia.
L’ouvrage de Mr. De Soos arrive à point dans un contexte particulier, celui du « débat sociétal » de l’euthanasie, que certains de ses partisans voudrait voir au centre de la campagne présidentielle 2022.
Adèle Cottereau
Source : https://www.lesalonbeige.fr/limpasse-de-leuthanasie/
Photo: prisse sur YouTube
