L’assemblée polynésienne vient d’adopter à l’unanimité deux textes qui vont modifier la réglementation actuelle et faciliter cette pratique barbare.
Le premier texte autorise aux sages-femmes de réaliser les consultations préalables et de pratiquer les avortements par voie médicamenteuse.
Il convient de préciser qu’en Polynésie, sur les 1 000 avortements pratiqués chaque année, 60% sont médicamenteux.
L’autre disposition réglementaire adoptée a pour but de faciliter l’accès à la pilule du lendemain pour les mineures, sans obligation de consentement parental. Celle-ci sera distribuée de façon anonyme et gratuite, sans ordonnance, dans les établissements scolaires ou universitaires, ou encore les pharmacies.
C’est le triomphe des destructeurs de la vie à naître : « L’avortement aujourd’hui en Polynésie, une des applications majeures, c’est la possibilité qui va être donnée aux sages-femmes de pratiquer l’avortement médicamenteux auprès de mineures ou de femmes majeures.
C’est une grande avancée. La deuxième grande avancée, sans rentrer dans les détails techniques du texte, il y a deux consultations obligatoires. Avant il y avait un délai. Ce délai a été supprimé », jubile Virginie Bruant, représentante du groupe Tapura Huiraatira, dans un discours à l’assemblée polynésienne.
Adèle Cottereau
Sources : https://www.genethique.org/livg-vote-par-lassemblee-de-polynesie/
Photo de la Polynésie Fr