Alors que médecins et infirmiers luttent héroïquement contre l’épidémie de COVID-19, le lobby de l’euthanasie mène une violente offensive pour parvenir à ses fins.
Le 8 avril 2021, une proposition de loi visant à autoriser le suicide assisté a été débattue à l’Assemblée nationale, malgré les mises en garde répétées du personnel soignant officiant en soins palliatifs.
Un recours tactique à la procédure encadrant les débats parlementaires a permis d’écarter le danger d’une légalisation imminente.
Toutefois, le danger est toujours là.
« Le débat mérite d’avoir lieu, ça ne fait aucun doute », a déclaré le ministre de la Santé, laissant présager le pire. Si le suicide assisté venait à être autorisé en France, les personnes âgées ou gravement malades seraient exposées à une mort provoquée en milieu hospitalier.
Le contexte sanitaire que connaît la France depuis un an, ajouterait l’indécence à l’immoralité intrinsèque d’une telle loi.
Tandis que notre pays consent à un effort sans précédent pour épargner la vie des plus fragiles, la représentation nationale les sacrificierait au nom d’une conception dévoyée de la dignité humaine.
De sa conception à sa mort, la vie est entre les mains de Dieu. Même diminuée, elle n’en est pas moins digne de respect comme le rappelle le dévouement inlassable des soignants au chevet des malades du Covid-19.
Droit de Naître invite ses sympathisants à la plus grande vigilance et demande aux parlementaires de s’opposer à toute proposition ou projet de loi visant à rendre légal la suppression d’une vie humaine innocente.
Les malades doivent être soulagés et accompagnés, pas éliminés.
Photo: de Droit de Naître lors d’une Marche pour la Vie à Paris