Une grande nouvelle et une belle victoire nous viennent d’Outre-Atlantique : le Lovejoy Surgicenter, un centre d’avortement), qui proposait des avortements jusqu’à six mois de grossesse, a fermé ses portes le 16 janvier 2021.
Le Lovejoy Surgicenter, situé à Portland (Oregon), avait été fondé en 1971 et se targuait d’être le plus ancien centre d’avortement du nord-ouest du Pacifique avec près de 50 ans d’existence. À sa fermeture, il était toujours dirigé par sa fondatrice, Allene Klass.
La page d’accueil du site officiel du centre annonçait sa fermeture, mais précisait qu’il « rouvrirait » le 1er mars 2021, avec un nouveau propriétaire, sous une nouvelle raison sociale et dans un nouveau lieu non divulgué.
« Les entreprises d’avortement n’aiment jamais admettre qu’elles ferment, mais il s’agit bien d’une fermeture définitive et d’une victoire pour les femmes et leurs bébés », se réjouit Troy Newman, président de l’association pro-vie Operation Rescue (Opération sauvetage).
« Pendant près de 50 ans, les militants pro-vie ont prié, protesté pacifiquement et offert leur aide aux femmes qui se trouvaient devant ce centre d’avortement. Aujourd’hui, leurs prières ont été exaucées et leur fidélité récompensée », ajoute-t-il.
Au fil des ans, Operation Rescue a dénoncé des urgences médicales bâclées en matière d’avortement au sein du centre, dont une à l’occasion de laquelle une adolescente a dû être transportée d’urgence en ambulance lorsque l’établissement a connu une panne de courant en plein milieu d’un avortement chirurgical. L’établissement n’avait pas de générateur de secours, bien qu’il se soit vanté de répondre aux normes hospitalières en tant que seul établissement d’avortement agréé par l’État et le gouvernement fédéral de l’Oregon.
« Nous sommes reconnaissants que ce centre d’avortement en difficulté ait finalement fermé ses portes. Le monde est un peu plus sûr aujourd’hui pour les femmes enceintes et leurs bébés à naître », affirme M. Newman.
« L’Opération sauvetage est à l’affût de toute nouvelle activité d’avortement qui menacerait la vie des fœtus, et tiendra le public informé si jamais une telle activité est effectivement ouverte », conclut-il.
Adèle Cottereau
Photo ; lors d’une Marche pour la Vie USA ,droitdenaitre@