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Pourquoi France 2 commande des séries contre les pro-vie ?

« La violence trouve son seul refuge dans le mensonge et le mensonge son seul soutien dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement choisir le mensonge comme règle »; discours qu’a fait en recevant le prix Nobel de la Paix en 1972, le célèbre dissident soviétique Alexandre SOLJENITSYNE

Nous nous limitons à publier la lettre envoyé par un adhérent de Droit de Naître

Message envoyé à FRANCE 2 au sujet de Tropiques Criminels épisode Cap Chevalier du 26/02/21

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Bonjour,

J’ai regardé hier soir la série Tropiques Criminels qui comportait deux épisodes. Nous aimons bien cette série avec ma femme, car elle a des scénarios intéressants et les personnages sont assez cocasses, ce qui rend cette série plus agréable que d’autres séries policières plus sombres et plus tristes.

Cependant, le deuxième épisode intitulé  » Cap Chevalier  » m’ a beaucoup choqué par son parti-pris idéologique sur la question de l’avortement. Cet épisode parlait de l’assassinat d’une gynécologue. Je n’accuse pas France 2, qui a une série à diffuser et s’engage à diffuser tous les épisodes.

Cependant, le choix de diffuser cet épisode est quand même très adapté au calendrier législatif de la nouvelle loi allongeant le délai légal d’avorter à 14 semaines qui après avoir été sérieusement remanié au Sénat est récemment reparti à l’ Assemblée Nationale…

Il se trouve que je soutien moi même depuis des années une association Pro-vie, Droit de Naître, qui existe depuis 25 ans et qui n’a jamais organisée de manifestation à l’extérieur ou à l’intérieur d’un  centre d’avortement, ni fait quoi que ce soit d’illégal ou violent. Jamais ils n’ont accusé aucune femme d’être une meurtrière en avortant, ces femmes sont elles aussi des victimes d’une véritable culture de mort.

Malgré un budget modeste face à l’ampleur de la tâche, ce mouvement ne fait pas que des pétitions et des remises de pétitions, il informe aussi par des livres édités et diffusés gracieusement  » 50 questions, 50 réponses sur l’avortement  » et  » 50 questions et réponses sur le Post avortement  » grâce à la psychologue et psychothérapeute spécialisée Cinzia BACCAGLINI. Ce mouvement a aussi une ligne téléphonique d’information et d’aide notamment matérielle aux futures mères en détresse qui veulent garder leur enfant.

Je me rappelle avoir lu le témoignage de l’une d’elles dans leur bulletin, qui les remerciait de l’aide qu’elle avait obtenu d’eux, lui permettant d’acheter du matériel électroménager. Seule avec son bébé, elle leur a dit  » vous êtes les seuls à m’avoir aidé « . Effectivement, les initiatives sont rares pour proposer des alternatives à l’avortement, généralement avec des fonds essentiellement privés. Certains organismes, arrivent a commencer à prendre un peu d’ampleur comme les foyers Marthe et Marie, qui ont même reçu une subventions du conseil régional d’ile de France il y a deux ans. Ce qui prouve bien qu’il y a une énorme demande d’alternatives à l’avortement que souvent les femmes ne trouvent pas, étant fréquemment contraintes à  avorter par leur entourage qui les culpabilise même de vouloir garder leur enfant…Ont-elles vraiment un choix ?

L’épisode Cap Chevalier, nous a montré des caricatures, avec une association pro-vie soupçonnée d’avoir commanditée un meurtre et accusé de faire croire aux femmes enceintes que l’avortement les tuerait. La capitaine de gendarmerie de l’histoire est celle qui a l’attitude la moins réservée face à ceux, à cause d’une affaire d’avortement personnelle où elle a avorté son enfant car le père était mort brutalement. Elle s’est justifiée en disant

n’ayant pas la force de faire naître un enfant privé de père. Ce n’est absolument pas une excuse valable. C’est d’autant plus surprenant que les partisans du projet de loi de la PMA sans père, récemment rejeté par le Sénat, n’ont pas les mêmes scrupules. Eux, cela ne les dérange guère de programmer la naissance d’un enfant qui sera d’office privé de père !

L’épisode se termine par l’arrestation de la coupable, présentée comme une  » fanatique anti-avortement  » infiltrée secrètement au planning familial où elle donnait des informations  » orientées  » aux jeunes femmes venant la voir et qui a incité le père d’une jeune fille qui s’est suicidée à assassiner la gynécologue. Le fanatisme n’est pas toujours là où l’on croit, pourquoi cette insistance permanente du planning familial afin de repousser toujours plus loin le délai légal ? Savez-vous ce qui s’est passé il y a 5 ou 6 ans aux USA ? Un courageux journaliste s’est infiltré au Planning

Familiale avec une mini caméra cachée pour prouver quelque chose qu’on soupçonnait depuis longtemps.  Il s’est fait passer pour un acheteur bien particulier et a enregistré de nombreuses vidéos qui ont fini par être rendues publiques et ont donné lieu à un grand procès contre le Planning américain, lequel a connu une sérieuse baisse de ses subventions. C’est une action du Center for Médical Progress. Ce qu’il a révélé est à peine croyable… ces responsables du Planning américain, vendaient des organes récupérés de fœtus notamment lors d’avortements tardifs, clandestinement en empochant des milliers de dollars ! Je ne pense pas que c’est aux pro-vie de recevoirde recevoir des leçons de morale.

Je relève cependant que dans l’épisode, un suspect exprime sa colère lorsque la mère de son enfant qu’il voulait garder, l’a avortée quand même. On précise que certains des gynécologues obstétriciens ont dépassé les délais légaux et que le meurtre n’est pas dans  » les habitudes des mouvements pro-vie « …merci de le signaler ! Cela n’ empêche pas cet épisode de donner une image très grave des mouvements pro-vie quasiment assimilés à des assassins, ce qui est vraiment le comble alors qu’ils sont les premiers défenseurs de la vie humaine ! C’est honteux pour notre société qu’on ait dû créer des associations et des Marches Pour la Vie, uniquement pour rappeler que l’être humain est fait pour vivre…

Cette culpabilisation des défenseurs de la vie à naître est insupportable, notamment quand la capitaine de gendarmerie dit à sa commandante.  » A cause des pro-vie une femme meurt d’un avortement clandestin dans le monde toutes les 9 minutes « . Un argument particulièrement subjectif et un nombre difficile à vérifier. J’ai calculé cela représente environ 60 000 décès…c’est bien sûr 60 000 de trop. Mais mettre tout cela sur le dos des associations pro-vie, revient à prendre les téléspectateurs pour de parfaits imbéciles. Car ces 60 000 victimes, sont causées en plus d’une législation plus ou moins restrictive sur l’avortement pour des raisons qui peuvent être diverses, par la situation personnelle, familiale, religieuse, voire par une agression sexuelle motivée par l’extrême banalisation de l’érotisme et de la pornographie notamment sur internet. Et tout cela, ce serait la faute des pro-vie ?!

On va me dire, c’est aussi la faute des gynécologues-obstétriciens, qui sont d’ailleurs sérieusement mis en cause dans l’épisode, puisque le président de l’association pro-vie en est un. Le coupable ? Le droit à l’objection de conscience que l’on cherche à abolir, ce qui est le contraire de la démocratie au passage.

Le professeur Israël NISAND présidant le Collège national des gynécologues-obstétriciens de France, a déclaré que  » lorsque le délai de l’ IVG est passé de 10 à 12 semaines, environ 30 % de ces praticiens ont renoncé à pratiquer ces interventions « , qui s’apparentent de plus en plus à de la boucherie…Combien seront-ils si on repousse le délai légal à 14 semaines ?

Lors de ses interventions, le chirurgien gynécologue garde le droit et le gardera probablement toujours de refuser de pratiquer certains avortements, c’est loin d’être le cas des aides soignants qui l’assistent et qui risquent d’être renvoyé s’ils refusent trop souvent certaines interventions. Cependant à 14 semaines, l’embryon mesure 10 cm environ, soit  2 fois plus qu’ à 12 semaines. Le collège national des gynécologues- obstétriciens de France a déclaré qu’ à ce moment-là  » il faut une pince spéciale pour écraser le cerveau en faisant sortir l’embryon « …

Comment peut-on leur en vouloir ? Leur métier est à la base de pratiquer l’ accouchement des bébés et on leur demande de les avorter de plus en plus tard ! Que ceux qui font des beaux discours en faveur du droit des femmes, aillent donc prendre leur place avec une blouse pour sortir un petit corps innocent ensanglanté voire démembré de l’ utérus de sa mère. On verra la tête qu’ils feront en sortant du bloc.

Quant à ceux qui disent qu’à 12 ou 14 semaines ce n’est pas tout à fait un être vivant… je les laissent méditer ces déclarations de gynécologues et généticiens très qualifiés et pour certains très connu sur le début de la vie humaine :

« L’homme est l’homme à partir du moment où le gamète mâle féconde le gamète femelle. » prof. E. Blechschmidt, directeur de l’Institut de l’Anatomie de l’Université à Göttingen (Allemagne).

« La cellule de l’ovule dès le moment de la fécondation est appelée l’embryon, mais il n’y a aucun doute que c’est l’homme. » Prof. B. Chazan, spécialiste en obstétrique et gynécologie, Varsovie.

« Le respect de la vie nouvelle dès le moment de la conception et la reconnaissance de l’enfant comme partenaire dans le dialogue sont très importants. Ce dialogue commence au moment de la conception. »Prof. P.G. Fedor-Freybergh,; psychologue, Stockholm.

« La vie de l’homme commence au moment de la conception et se termine au moment de la mort. »Prof R. Klimek, membre de l’Association Royale des Médecins à Londres.

« Grâce au progrès extraordinaire de la science nous avons pénétré dans la vie privée du fœtus(…). La constatation qu’après la fécondation prend naissance le nouvel être humain n’est plus la question de l’opinion ou du goût. La nature humaine de cet être à partir de la conception jusqu’à la vieillesse n’est pas la thèse métaphysique qu’on peut discuter mais le fait fondé sur l’expérience. » prof. J. Lejeune, le chef de la Faculté de la Génétique à l’Université R. Descartes à Paris.

« En effet, l’être vivant existe à partir du moment de la conception. L’enfant conçu est une personne humaine… » prof. A. Ingelman-Sunberg, le chef de la Clinique de la Gynécologie et de la Maternité à Stockholm.

« La constatation que la vie humaine individuelle commence au moment de la conception est correcte du point de vue scientifique. » Prof. A. Matthezs-Roth, Harward University, USA.

« La vie de l’homme ne commence pas au moment de la naissance, mais au moment de la conception. » prof. J. Roszkowski, membre-cofondateur de l’Association Internationale Gynécologique, membre du Conseil Scientifique de l’Institut de la Mère et de l’Enfant à Varsovie.

« A la lumière des connaissances actuelles, il n’y a aucun doute que la vie de l’homme commence par l’union de deux cellules reproductives – des gamètes – féminin et masculin, qui forment une cellule souche nommée zygote, qui, dès ce moment, commence à vivre son propre rythme. » Prof. M. Rybakowa, Comité du Développement de l’Homme de la Faculté de Médecine à l’Académie Polonaise des Sciences, Varsovie-Cracovie.

Déclaration du Dr David Fu-Chi Mark, un biologiste moléculaire distingué: « Un être humain à l’âge embryonnaire et l’être humain à l’âge adulte sont naturellement les mêmes. Les différences biologiques ne sont dues qu’aux différences de maturité. Les changements dans la méthylation de la cytosine démontrent que l’être humain est entièrement programmé pour la croissance et le développement humain pour toute sa vie au stade unicellulaire. » Rapport du groupe de travail du Dakota du Sud pour étudier l’avortement, pp.21-25. cité dans le Guide international des familles sur les questions familiales: avortement (Gilbert, Arizona: United Families International, 2007) 24

« Après la fécondation, c’est-à-dire la fusion du noyau de l’ovule et du noyau du spermatozoïde (ce qui intervient dans l’ovoïde, près de l’entrée à l’ovule) est créée une qualité génétique nouvelle, différente des génotypes des parents – une nouvelle personne humaine. La composition de ses gènes dans les cellules somatiques ne changera pas jusqu’à la fin de sa vie. » Prof. B. Suszka, biologiste, scientifique à l’Académie Polonaise des Sciences, Poznan.

« Le développement de l’homme commence par la fusion de deux cellules – du gamète féminin – c’est-à-dire de la cellule oocyte et du gamète masculin – du spermatozoïde, au moment de la fécondation. » Prof. M. Troszynski, gynécologue-obstétricien, Varsovie.

Veuillez agréer, l’expression de mes salutations distinguées
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