Début septembre, vingt sénateurs américains pro-vie, ont demandé à la Food and Drug Administration (FDA) d’interdire la pilule dénommée RU-486, pour sa dangerosité et son « impact dévastateur sur les femmes et les enfants américains ».
Dans la lettre, datée du premier septembre, adressée directement à la FDA, et tout en soulignant les efforts de celle-ci pour combattre l’industrie de l’avortement, les signataires exigent de « classer la pilule abortive comme un danger imminent pour la santé publique » et la « retirer du marché américain ».
« Nous pensons que cette pilule mortelle n’aurait jamais dû être approuvée, mais l’industrie de l’avortement a été politiquement récompensée par un processus d’approbation accéléré normalement réservé aux médicaments à haut risque qui traitent des maladies potentiellement mortelles », rappellent-ils.
Cependant, « comme vous le savez sûrement, la grossesse n’est pas une maladie potentiellement mortelle et la pilule abortive ne guérit ni ne prévient aucune maladie », font-ils encore remarquer.
« Selon les rapports de la FDA, la pilule abortive a coûté la vie à plus de 3,7 millions de vies prématurées, causé 24 décès de femmes et entraîné au moins 4 195 réactions indésirables pour les futures mamans, notamment des hémorragies, des douleurs abdominales atroces et des infections graves potentiellement mortelles », soulignent les sénateurs.
«Bien sûr, les événements indésirables sont volontairement sous-déclarés, ce qui rend le vrai nombre impossible à évaluer», ont-ils ajouté.
Enfin, les vingt sénateurs ont alerté que « la pilule abortive présente un risque de complication quatre fois plus élevé que l’avortement chirurgical au cours du premier trimestre ».
Adèle Cottereau
