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Italie : une nouvelle mesure pour encourager la maternité

Le 23 avril dernier, le Sénat italien a voté une nouvelle loi dont le but est de mieux informer les femmes enceintes et de soutenir la maternité. Désormais, les personnes ou associations « ayant une expérience qualifiée dans le soutien à la maternité » auront accès aux « centres de conseil » des cliniques publiques dans lesquelles les femmes souhaitant avorter doivent se rendre pour obtenir un certificat médical attestant de leur demande.

Actuellement, des associations pro-vie ont déjà accès aux « centres de conseil » dans certaines régions mais désormais la pratique sera étendue au niveau national. Une excellente nouvelle qui ne plaît pas à tout le monde évidemment : la principale force d’opposition, représentée par le Parti démocrate (centre gauche), a protesté contre cette nouvelle mesure. Pour Elly Schlein, chef du parti, cette disposition représente une « grave attaque contre la liberté des femmes ». Même discours du côté des députés du Mouvement Cinq Étoiles (M5S), pour qui l’Italie a « choisi de faire un nouveau pas en arrière ». 

Rappelons que lors de la campagne électorale de 2022 ayant conduit à son élection, la Première ministre Giorgia Meloni, se considérant elle-même une « mère chrétienne » opposée à l’avortement et prônant les valeurs traditionnelles de la famille, avait déclaré : « Nous ne toucherons pas à la loi sur l’avortement, nous voulons juste que (les femmes) sachent qu’il y a d’autres options ».

Actuellement, en Italie, l’avortement est autorisé pendant les 12 premières semaines de grossesse, ou plus tard si la santé ou la vie de la mère sont menacées. La loi permet également au personnel soignant de se déclarer objecteur de conscience et de ne pas pratiquer d’avortement, un choix courageux que font un nombre élevé de gynécologues, pour des raisons morales ou religieuses.

Adèle Cottereau

Sources : www.genethique.org

www.lefigaro.fr

Bild von Julia Casado auf Pixabay

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Face à la dictature de la culture de mort, je refuse d’abdiquer et continuerai de défendre la vie. Les enfants à naître et les médecins objecteurs de conscience trouveront en moi un(e) allié(e) et un défenseur.