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Ecosse : ils veulent interdire la prière près des centres d’avortement

Non seulement le projet de loi écossais considère la prière silencieuse comme un acte criminel, mais il contient également des dispositions visant à empêcher les militants pro-vie d’afficher des panneaux pro-vie sur leur propre propriété s’ils se trouvent à proximité d’un centre d’avortement ou d’un hôpital.

Ainsi, la nouvelle loi créerait des « zones d’accès sécurisé » à proximité des lieux où sont pratiqués des avortements : le fait de tenter d’empêcher ou d’influencer une personne envisageant d’avorter ou d’entrer dans un établissement pratiquant l’avortement serait considéré comme un acte criminel.

Aucun signe pro-vie ne pourrait être affiché à partir de « bâtiments résidentiels » tels que des maisons, des appartements, des balcons, des fenêtres ou des églises situés à proximité, s’ils pouvaient être vus à proximité d’une clinique d’avortement. La prière audible à l’aide d’un haut-parleur, par exemple, à l’intérieur de la zone délimitée pourrait être considérée comme une infraction pénale dans les conditions prévues par le projet de loi.

Les établissements pratiquant des avortements sont appelés « lieux protégés » dans le projet de loi. Le texte donne également au gouvernement la possibilité d’étendre les « lieux protégés » aux cabinets de médecins généralistes, aux pharmacies, aux services de conseil et aux cliniques de santé sexuelle.

Catherine Robinson, porte-parole de Right to Life UK, a qualifié ce projet de loi en faveur de l’avortement de « texte législatif véritablement draconien qui s’immisce dans les foyers des gens ordinaires ».

Mme Robinson ajoute : « Personne n’est pénalisé pour avoir accroché le drapeau de son équipe de football préférée à sa fenêtre ou pour avoir affiché une pancarte « Votez pour le parti travailliste », mais si un particulier ou une église veut afficher une pancarte, à l’intérieur de sa propre propriété, qui dit « Enceinte ? Nous pouvons vous aider », ils peuvent être coupables d’avoir violé la législation sur les zones tampons.”

La Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) soutient que les zones tampons prévues « criminaliseront effectivement la compassion en refusant aux femmes enceintes la possibilité de s’informer sur l’aide pratique disponible » et que, ce faisant, d’autres vies seront perdues.

Si le gouvernement de Humza Yousaf s’engage à faire de l’Écosse « une nation moderne et inclusive qui respecte, protège et réalise tous les droits de l’homme internationalement reconnus », il devrait s’opposer à l’adoption du projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) », a encore déclaré la SPUC. 

                                                Adèle Cottereau

Source : https://www.lifesitenews.com/news/scottish-politician-wants-to-ban-prayer-pro-life-signs-near-abortion-centers/

Photo drapeau d’Ecosse Image par paul Doyle de Pixabay

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