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Avortement : comment les groupes de planification familiale profitent des crises humanitaires

En octobre dernier, lors d’un événement organisé par le Wilson Center (centre de recherches et de congrès) à Washington, plusieurs grands groupes du planning familial ont révélé comment ils s’emploient à intégrer l’avortement à leurs activités humanitaires.

L’événement était coparrainé par différentes associations internationales : Save the Children, CARE, le Comité international de secours (IRC) et Planning familial 2020.

Le thème ayant été la « planification familiale dans des contextes humanitaires », les panélistes ont fréquemment abordé le thème de leurs « avancées »en matière d’avortement.

Selon les intervenants, les crises humanitaires liées à la guerre, aux catastrophes naturelles, représentent également des occasions de changer les normes, de promouvoir la contraception et l’avortement, et de faire campagne pour que les lois sur l’avortement soient modifiées. 

« Les normes ont le moyen de changer dans des environnements critiques », a déclaré Seema Manohar de CARE, une organisation travaillant à attaquer les politiques pro-vie de l’actuelle administration américaine à l’étranger. 

Elle a déclaré fièrement que le travail de son organisation incluait la « prestation » d’un « avortement sans danger dans toute la mesure de la loi » dans des contextes humanitaires.

Erin Wheeler, conseillère en « soins » de contraception et d’avortement à l’IRC, a également abordé le travail de son organisation visant à promouvoir l’avortement, concernant  les réfugiés vénézuéliens en Colombie. Dans ce pays, l’IRC collabore avec les affiliés locaux de la Fédération internationale pour le planning familial, où ils mettent en place des avortements jusqu’à plus de 13 semaines de gestation !

Wheeler a regretté que les avortements soient plus difficiles à Medellín, en raison de la réglementation locale et de l’attitude des agents de santé. Elle a néanmoins assuré que l’IRC travaillait avec les dirigeants locaux pour trouver les moyens « d’améliorer l’attitude du personnel », souvent réticents à réaliser des avortements, en s’aidant de l’objection de conscience.

                                                                Adèle Cottereau

Source : https://www.lifesitenews.com/news/major-family-planning-groups-reveal-how-they-use-crises-to-push-abortion-in-poor-nations 

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