On ne peut que s’en réjouir : la région du Tyrol, État autrichien très catholique, ne trouve pas de médecins pour pratiquer des avortements dans les hôpitaux publics, après que deux médecins qui auraient été retenus ont retiré leur consentement.
Le site catholique allemand Kath.net rapporte ainsi que le gouvernement du Tyrol a « échoué » dans sa tentative de trouver des médecins prêts à assassiner les enfants à naître dans l’État de l’ouest de l’Autriche, qui compte plus de 750 000 habitants. Plus de 60 % des habitants du Tyrol sont catholiques, selon une enquête réalisée en 2021.
« Cela signifie que tous les enfants à naître dans les hôpitaux publics de l’État du Tyrol restent protégés contre les avortements », tant que les avortements ne sont pas « médicalement obligatoires », poursuit le média.
En Autriche, l’avortement est impuni au cours des trois premiers mois de la grossesse. Il est également autorisé en cas de « danger » pour la vie ou la santé physique ou mentale de la mère, ou en cas de possibilité de handicap de l’enfant.
Rappelons que le fait qu’un enfant soit handicapé ou les circonstances de sa conception n’annulent pas son droit fondamental à la vie et ne déterminent pas s’il mérite ou non d’être tué !
L’Église catholique condamne l’avortement comme un péché grave en toutes circonstances et affirme le droit inviolable à la vie de chaque enfant dès sa conception.
« La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue dès le moment de la conception. Dès le premier instant de son existence, l’être humain doit être reconnu comme ayant les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie », enseigne le Catéchisme de l’Église catholique (2270).
Et d’ajouter : « Depuis le premier siècle, l’Église a affirmé le mal moral de tout avortement provoqué. Cet enseignement n’a pas changé et reste immuable. » (2271).
Un partie des médecins autrichiens l’a compris.
Adèle Cottereau
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