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Allemagne : des zones “tampon” à proximité des cliniques d’avortement

Début juillet, le Parlement allemand a approuvé avec la majorité de la « coalition des feux tricolores » (sociaux-démocrates, libéraux et verts) la « zone de protection » autour des cliniques d’avortement et des soi-disant « centres de conseil ».

Protection contre quoi ? Une protection contre le fait que l’on puisse prier pour l’enfant dans le ventre de sa mère, qui va être éliminé, ou pour la mère, qui ne cessera pas d’être mère, mais la mère d’un enfant mort…Quelle triste époque…

Désormais, chez nos voisins d’outre-Rhin, toute personne se tenant dans un rayon de 100 mètres pour prier pour les femmes enceintes ou pour leur offrir aide et conseils peut désormais se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 euros !

Au total, douze députés européens sont intervenus dans le débat, qui aura duré à peine un peu plus d’une demi-heure, où les représentants des partis de la coalition et ceux des partis d’opposition (CDU /CSU et AfD) ont échangé leurs points de vue de manière animée.

Au cours du débat, des mensonges ont été répétés inlassablement, à propos de prétendues « images horribles » contenant des « fœtus ensanglantés », avec lesquelles les « pro-vie » et « anti-féministes » se jetteraient devant les femmes enceintes et les « harcèleraient ».

Selon les députés de la coalition, les femmes ne seraient pas en mesure de déposer elles-mêmes des plaintes pénales légitimes en raison de leur situation, raison pour laquelle il n’y a pas de plaintes. Cependant, il est surprenant de constater qu’il n’existe pas non plus de plaintes pénales déposées par des organisations, bien que ce point n’ait pas été abordé.

Comme le rapporte KathNet, la véritable motivation de ce plan, tout comme celle de l’abolition de l’interdiction de la publicité pour les avortements, a été clairement exprimée par certains députés de l’opposition : il ne s’agit pas du tout de « se ranger du côté des femmes », comme le prétend la coalition, mais bien de faire de l’avortement un « soin de santé normal ».

Les 381 députés qui ont poussé à l’amendement de la loi sur les grossesses difficiles devraient se demander de quel côté ils se trouvent vraiment. Ce n’est certainement pas celui des femmes concernées. La situation de ces dernières ne s’améliorera pas pour autant. Car avant de se rendre dans un centre de “conseil” ou d’avortement, elles sont confrontées à un véritable défi, notamment de la part des hommes, qui peuvent continuer à faire pression sur elles en toute impunité pour qu’elles avortent. Avec le soutien d’idéologues qui, en fin de compte, se moquent éperdument des femmes et des enfants concernés.

                                               Adèle Cottereau

 Sources :

https://www.infocatolica.com/?t=noticia&cod=49878

Photo: Adobe Stock


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