Deux médecins, Yoshikazu Okubo, 42 ans, et Naoki Yamamoto, 43 ans, ont été arrêtés en juillet, accusés de la mort d’une femme de 51 ans, Yuri Hayashi, en phase terminale de la maladie de Charcot.
Okubo, qui dirige une clinique médicale à Natori, dans la préfecture de Miyagi, et Yamamoto, un médecin vivant dans le quartier Minato de Tokyo, n’étaient pas les médecins traitants de la victime, rapporte le site d’informations Genethique.org.
Le premier aurait commencé à communiquer avec Hayashi par des messages privés directs sur Twitter 11 mois avant la mort assistée, pour se mettre d’accord sur les dates et les frais de cet acte abominable qui s’élevèrent à ….1, 3 million de yens (12 180 dollars), transférés directement sur le compte bancaire de Yamamoto.
Le Dr aurait acheté le médicament barbiturique environ un mois avant le meurtre présumé, qui a eu lieu en novembre dernier.
Le jour fatidique, les deux hommes ont injecté à la femme, avec son consentement, un barbiturique sédatif dans son tube de gastrostomie. Un gardien, qui avait quitté la chambre pendant que Hayashi était avec les médecins, l’a trouvée inconsciente peu après le départ de ceux-ci.
Hayashi s’est éteinte à l’hôpital cette nuit-là et des traces du barbiturique sédatif ont été détectées dans son corps.
Il convient de rappeler qu’au Japon, l’euthanasie n’est pas reconnue légalement.
Selon le code pénal du pays, une personne qui tue une autre personne à sa demande ou avec son consentement peut être condamnée à une peine de six mois à sept ans de prison.
Adèle Cottereau
Source : https://www.genethique.org/au-japon-deux-medecins-inculpes-pour-euthanasie/
Photo drapeau du Japon Pixabay