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Une grande majorité de Français favorables prévenir l’avortement

Un récent sondage Ifop, publié le cinq mars dernier, commandé par Alliance VITA met en lumière les perceptions des Français concernant l’avortement et souligne une volonté manifeste de renforcer les mesures de prévention.​

En effet, près de 88 % des Français – et 91 % des Françaises ! – estiment que l’avortement laisse des séquelles psychologiques difficiles à surmonter pour les femmes concernées.

Un an après l’inscription de l’avortement dans la Constitution française, ce sondage « révèle un écart notable entre les mesures des pouvoirs publics et les attentes des Français. Nous avons justement commandé cette étude pour faire le point », souligne Caroline Roux, la directrice générale adjointe d’Alliance Vita.

Alors que tous les efforts du gouvernement se tournent vers une banalisation de l’avortement, près de la moitié de la population ne considère pas l’avortement comme un acte anodin.

Ainsi, 46 % des Français considèrent le nombre d’avortement pratiqués en 2023 – 243 600, pour 678 000 naissances – comme « préoccupant, car avorter reste un acte que l’on préfèrerait éviter ».

​Face à cette préoccupation, deux tiers des Français (65%) expriment le souhait que la société offre davantage de soutien aux femmes pour éviter le recours à l’avortement. Cette opinion est renforcée par le fait que 81 % des sondés sont favorables à la mise en place d’une véritable politique de prévention de l’avortement.

De plus, une forte majorité de 80 % des participants au sondage souhaitent l’intégration, dans le livret officiel remis aux femmes enceintes envisageant un avortement, d’informations détaillées sur les aides disponibles pour les femmes enceintes et les jeunes mères.

En conclusion, ces données reflètent une volonté claire de la société française de renforcer les mesures de prévention de l’avortement, en mettant l’accent sur le soutien aux femmes enceintes et une meilleure information sur les alternatives disponibles.

Il est essentiel que les politiques publiques tiennent compte de ces aspirations pour répondre aux attentes des Français et assurer un accompagnement adapté aux besoins des femmes enceintes.

Ce qui est loin d’être le cas hélas, au vu des dernières mesures adoptées le 7 mars dernier, par les ministres de la Santé et du Travail, Yannick Neuder et Catherine Vautrin, visant à renforcer l’accès à l’avortement sur tout le territoire.

Adèle Cottereau

Sources : https://www.lejdd.fr/Societe/sondage-ivg-81-des-francais-favorables-a-une-politique-de-prevention-155580

Photo: Adobe Stock

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