MA REQUÊTE À MME LE PEN ET MM. WAUQUIEZ ET CIOTTI :
« EXPLOSION DU NOMBRE D’IVG, CRÉEZ UNE COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE ! »
Madame la Présidente, Messieurs les Présidents,
Cela ne peut plus continuer ainsi. L’an passé, 243 623 « IVG » ont été pratiquées dans notre pays. Soit une augmentation de 4 % en un an et de 18 % en vingt ans. Jamais l’on a autant supprimé de petites vies en France. L’Allemagne, avec une population supérieure à la nôtre n’a recensé « que » 95 000 « IVG » à la même date et l’Italie environ 63 600. Dans ces deux pays, le nombre d’avortements a fortement reculé en 20 ans : – 30 % en Allemagne et – 50 % en Italie. Pendant ce temps, en France, je vous le disais, il a explosé. Cette situation ne mérite-t- elle pas votre attention ? Comme le reconnaissait Simon Veil, l’avortement est toujours un drame, y compris pour la femme qui y a recours. Malgré cela, en France rien n’est fait, ou presque, pour réduire le nombre d’avortements. Toutes les lois depuis 1975 suivent en effet un sens unique : autoriser, banaliser et maintenant promouvoir l’avortement. Pendant ce temps, la natalité française ne cesse de reculer depuis 2010, avec, notamment une chute de près de 7 % en 2023 par rapport à l’année précédente. Qui va remplacer les travailleurs partant à la retraite ? Voulez-vous plus d’immigrés pour remplacer ces départs ou plus de Français ? Et qui va payer les retraites futures ?
Madame la Présidente, Messieurs les Présidents, il n’est plus possible que les groupes politiques que vous dirigez continuent de laisser carte blanche à vos collègues de gauche et d’extrême-gauche sur cette question qui concerne l’avenir de notre pays.
Vos électeurs sont fatigués de vos renoncements. Je vous demande donc de vous saisir de ce sujet via la création d’une commission d’enquête parlementaire qui, d’une part, cherchera à comprendre les causes de cette fuite en avant et, d’autre part, réfléchira aux solutions concrètes à y apporter.
Sachez que votre implication sur cette question sera pour moi déterminante quand vous solliciterez à nouveau les suffrages des Français. Si vous ignorez mon message, ne comptez plus sur mon vote ! Veuillez recevoir, Madame la Présidente, MM. les Présidents, l’assurance de ma haute et vigilante considération,
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