NON à l'avortement dans la constitution!
MA PETITION AUX SENATEURS ET DEPUTES :
Madame, Monsieur le Député, Sénateur,
Le 4 mars prochain, le Congrès se réunira afin de voter l’ajout de l’alinéa suivant à l’article 34 de la Constitution : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
L’usage du mot « liberté » à la place de « droit » ne doit pas vous tromper : les conséquences seront les mêmes quelle que soit la terminologie utilisée. En tout premier lieu, cette réforme menacera la clause de conscience des médecins qui dérange tant le lobby de l’avortement.
Le refus de certains gynécologues-obstétriciens de participer à un avortement est en effet le principal obstacle à l’exercice de cette « liberté » d’après le Planning familial. Si la représentation nationale ne supprime pas elle-même la clause de conscience, c’est le Conseil constitutionnel qui le fera probablement. Les médecins objecteurs seront alors obligés de commettre un acte que leur conscience répugne ou seront traînés devant les tribunaux.
Il est probable que des centaines de praticiens fermeront leur cabinet et ce au moment même où notre pays manque cruellement de médecins. L’autre conséquence de la réforme voulue par M. Macron, sera la criminalisation de toute parole critique contre ce nouveau « dogme » républicain que sera l’avortement. Ceci alors que plus de 234 000 « IVG » sont pratiquées en France chaque année, soit davantage que dans n’importe quel pays européen !
Madame, Monsieur le député, sénateur, il serait incompréhensible que vous apportiez votre soutien à une réforme promue par l’extrême-gauche et que nul pays au monde n’a fait sienne. Je vous demande donc de voter contre cette loi. Sachez que vos électeurs tiendront compte de votre décision au moment de considérer votre réélection. Veuillez recevoir, Madame, Monsieur le Sénateur, Député, l’assurance de ma haute et vigilante considération.
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