Cette nouvelle m’a privée du sommeil.
L’an passé, 243 623 « IVG » ont été pratiquées dans notre pays.
En 2023, il y en avait eu 234 300, en 2021, 223 300, et en 2001, 202 180.
Autrement dit, jamais l’on n’a autant tué en France. Et personne ou presque n’en parle.
Sachez que ces chiffres ne prennent même pas en compte les avortements tardifs (IMG) et ceux, très précoces, causés par la pilule du lendemain.
Imaginez un instant que tous les ans en France une cause unique, autre que l’avortement, provoquerait des centaines de milliers de décès et
que cela s’aggraverait année après année, affectant des millions de foyers…
Cette situation deviendrait immanquablement une grande cause nationale.
Les médias feraient leur Une à ce sujet.
On sommerait les responsables publics de trouver des solutions, on leur reprocherait violemment leur inertie.
Mais quand il s’agit des enfants à naître, personne ne relève mot.
Pourtant, l’avortement fait environ un million de petites victimes tous les quatre ans…
Oui, vous avez bien lu, un million ! En vingt ans, cela fait cinq millions de morts.
Comment peut-on trouver « normal » une telle chose ?Comment peut-on garder le silence ?
Comment peut-on s’y habituer ?
Adèle Cottereau
Photo DdN lors d’une marche pour la Vie à Paris