Ce sont les résultats du site Worldometers.info dédié à fournir des statistiques mondiales, calculant en temps réel, sur la base de plusieurs algorithmes, des données relatives à plusieurs thèmes : la population mondiale, les gouvernements, l’économie, l’environnement, l’alimentation, l’eau, l’énergie et la santé.
Worldometers.info a donc compilé des données sur l’avortement à partir de rapports de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le nombre officiel s’élève à 42 640 209 bébés tués par avortement l’année dernière, suivi de 58,7 millions de décès en 2021 d’autres causes.
Au total, le nombre de décès survenus l’année dernière dépasse les 100 millions, dont environ 42 % peuvent être attribués à l’avortement.
Parmi les autres causes de décès révélées par Worldometers.info, 13 millions ont été attribuées à des maladies transmissibles, dont environ 3,5 millions liées au COVID-19.
Quelque 850 000 autres décès ont été attribués à des maladies liées à l’eau, 500 000 à la grippe saisonnière, 400 000 au paludisme et 300 000 à des complications lors de l’accouchement.
On a également noté 8,2 millions de décès liés au cancer l’an dernier, 5 millions attribués au tabagisme, 1,7 million au sida et 1 million de suicides.
Il s’agit de la troisième année consécutive où l’avortement s’est révélé la principale cause de décès dans le monde.
Selon l’OMS, le nombre d’avortements pratiqués par an se situe entre 40 et 50 millions, avec environ 125 000 avortements par jour, dont environ 3000 sont réalisés aux États-Unis.
Actuellement, pour ce qui est le début de cette année 2022, le nombre d’avortements s’élève déjà à environ 766 000…et ce, dans l’indifférence (presque) générale.
Adèle Cottereau
Photo: embryon12-weeks-wicpedia-Commons.jp