Le dix-neuf juillet dernier, lors d’une projection publique d’une vidéo sur les bébés à naître, le principal groupe pro-vie d’Italie, l’association Pro Vita e Famiglia (Pro-vie et pro-famille) a été attaqué par de violents militants pro-avortement qui tentaient de perturber l’événement.
L’événement de Pro Vita s’est déroulé sur une place publique de Bologne, afin de maximiser l’impact et la visibilité du film.
Il s’agissait d’un court-métrage de trois minutes intitulé « Baby Olivia », décrivant le développement d’un enfant à naître depuis ses premiers jours, avec des images de chaque étape de la croissance du bébé.
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’association pro-vie a précisé que la projection avait été rapidement prise pour cible par des manifestants pro-avortement : « Peu après le début du film, une contre-manifestation non autorisée, composée de quelques dizaines de personnes appartenant à des collectifs féministes, à des groupes LGBTQAI+ et à des « Centres sociaux », s’est rassemblée sur la même place. Des conseillers municipaux du Parti démocrate italien étaient également présents. »
Bien heureusement, cela n’a pas empêché les bénévoles pro-vie de montrer le court-métrage. C’est ensuite que les manifestants se sont approchés de la scène et du grand écran « pour lancer des tracts et des préservatifs aux organisateurs » et ont « même tenté de débrancher les câbles alimentant le système audio-vidéo pour interrompre les diffusions et censurer “Bébé Olivia”, coupable de raconter l’histoire de sa propre origine ».
Selon Pro Vita, « le climat de tension et de violence est devenu si intense que la police a dû faire bouclier pour défendre l’écran et les personnes présentes ».
L’association pro-vie, dont le siège est à Rome, a qualifié la manifestation en faveur de l’avortement de « véritablement choquante ».
« À cause de la haine de la gauche contre la réalité des faits, pour révéler publiquement comment la vie humaine commence et se développe dans l’utérus selon les preuves scientifiques, il faut recourir à l’escorte et à la protection des forces de l’ordre », a commenté Pro Vita à propos de la manifestation de Bologne.
« Il est clair que la Constitution italienne, qui établit le droit à l’opinion et à la libre expression de la pensée de tous les citoyens, ne trouve pas d’application dans le Bologne « progressiste » et « démocratique », conclut l’association. « Nous ne céderons à aucune forme de menace, de violence ou d’intimidation. »
De fait, sans se laisser décourager par les attaques répétées, Pro Vita e Famiglia a prévu ensuite d’organiser une nouvelle projection de la vidéo “Baby Olivia” à Ancône, le 26 juillet.
Saluons leur détermination à toute épreuve!
Adèle Cottereau
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