Mon interpellation à MM. Bardella (Rassemblement National), Ciotti (Les Républicains), Zemmour (Reconquête), Philippot (Les Patriotes), Dupont-Aignan (Debout la France) et Asselineau (Union Populaire Républicaine) :
Engagez-vous pour la Vie !
Monsieur le Président,
Les Français vont certainement manifester prochainement dans les urnes leur souhait de rompre avec la politique d’Emmanuel Macron. Cette rupture doit aussi s’effectuer dans le cadre de la politique qui sera menée à l’égard des plus fragiles lors de la prochaine législature. La vie humaine n’a en effet jamais été aussi malmenée en France que ces dernières années. En 2022, plus de 232 000 « IVG » ont été recensées en France, un triste record. Cette situation est dramatique et sa prise en compte par les autorités publiques est pour moi prioritaire. Afin de savoir si je peux accorder ma confiance aux candidats investis par votre parti lors des élections législatives prochaines, je vous demande de bien vouloir vous prononcer sur la mise en œuvre des mesures suivantes :
Abandonner le projet de loi sur l’euthanasie de M. Macron et développer les soins palliatifs comme seule réponse digne à apporter aux souffrances de nos malades et de nos personnes âgées. Tuer n’est pas et ne sera jamais un soin !
Sanctuariser la clause de conscience du personnel soignant pour la protéger des attaques du lobby de l’avortement. Aucun médecin, aucune sage-femme ne doit craindre d’être obligé(e) d’ôter une petite vie et de renier ainsi sa vocation et le serment d’Hippocrate.
Retirer les subventions astronomiques accordées au Planning familial et le droit, pour cette association d’extrême-gauche, d’intervenir dans nos écoles, comme l’ont réclamé une centaine d’intellectuels et de médecins, dont la philosophe Élisabeth Badinter et l’ancien ministre de la Santé Jean-François Mattei, dans Le Point.
Offrir des alternatives concrètes à l’avortement aux femmes en difficulté durant leur grossesse. D’après un sondage IFOP pour Alliance Vitae d’octobre 2020, 73 % des Français pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’avortement.
Mener une étude pour analyser les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement. 88 % de nos compatriotes sont favorables à ce que l’État mène une telle enquête d’après le sondage cité précédemment.
J’espère vivement recevoir, Monsieur le Président, une réponse de votre part.
Vous assurant de ma considération,