Ils sont 29 politiciens en tout, militants de la santé et des droits des femmes, mais surtout parmi eux des ministres de cinq pays européens, dont la Belgique, la France, la Suède ou encore les Pays-Bas.
Ces tristes représentants politiques viennent de signer une lettre ouverte appelant à la suppression de tous les obstacles juridiques à l’avortement !!
Les auteurs commencent par déplorer que le droit des femmes à un avortement légal et sans risque est « érodé par la désinformation et les attaques contre les services, appellant entre autres à la réouverture des cliniques d’avortement fermées pendant la pandémie ».
Ils affirment également que l’avortement doit être considéré comme un service de santé essentiel et appellent à une campagne mondiale « d’informations factuelles et impartiales » afin que les femmes et les filles connaissent leurs “droits”.
Publiée mercredi par le mouvement SheDecides, groupe pro-avortement lancé en 2017 aux Pays-Bas, la missive appelle carrément à ces actions :
– la fin des conseils obligatoires pour l’avortement;
– la mise en œuvre des prochaines directives révisées de l’Organisation mondiale de la santé ;
– l’approbation de la mifépristone, le médicament induisant l’avortement, dans les pays où elle est pas encore disponible.
Les signataires continuent leurs revendications : « (…) Chaque femme, partout dans le monde, a droit à un avortement sûr et légal, à des soins de santé maternels et obstétricaux, à une éducation sexuelle complète et à la contraception ».
Et de pointer les campagnes pro-vie, souvent « dirigées par des groupes de pression bien financés et bien organisés » dans le monde entier, poursuivent les auteurs.
« Leur avant-garde la plus visible sont les manifestants qui se tiennent devant les cliniques, intimidant et harcelant les femmes et les filles à la recherche de services de santé essentiels. Mais ils opèrent également dans les coulisses, travaillant avec des groupes anti-avortement et des politiciens pour répandre la désinformation et forcer un effet paralysant sur les droits des femmes », peut-on encore lire.
Et la lettre conclut : « En faisant campagne pour la levée des barrières juridiques et en protégeant l’avortement en tant que service de santé essentiel, nous pouvons prévenir les avortements à risque, sauver des vies de femmes et faire un pas de plus vers l’égalité des sexes.»
Une perspective qui s’avère dramatique pour les tout-petits dans le sein de leur mère…
Adèle Cottereau
Source : https://www.infocatolica.com/?t=noticia&cod=40776
Photo : Image par Pete Linforth de Pixabay
Action cliquer sur le lien ici :https://eclj.org/conscientious-objection/eu/parlement-europeen–lobjection-de-conscience-a-livg-en-danger