En mai dernier, une cour d’appel de Floride a déclaré inconstitutionnelle une loi qui permettait aux mineures d’avorter sans le consentement de leurs parents, à condition d’obtenir l’accord préalable d’un juge. Cette décision marque une inflexion dans la manière dont la société américaine, et en particulier l’État de Floride, envisage la relation entre droits individuels, autorité parentale et protection de la vie naissante.
L’affaire a émergé à la suite du refus d’un juge d’accorder une autorisation d’avortement à une jeune fille de 17 ans. Saisie du cas, la Cour d’appel a élargi la portée de son jugement en examinant la constitutionnalité de l’ensemble des dispositions concernées. Le procureur général de Floride, James Uthmeier, s’est joint à la procédure, arguant que la loi violait les droits fondamentaux des parents à participer aux décisions majeures concernant leurs enfants.
Cette controverse pourrait déboucher sur une révision plus large de la Constitution de l’État, avec pour objectif affiché l’inscription explicite du « droit à la vie » pour les enfants à naître. Un tel changement constituerait une véritable victoire pour la défense des plus petits !
Déjà l’année dernière, la Cour suprême avait statué que la Constitution de l’État de Floride ne garantissait pas le « droit à l’avortement »
Adèle Cottereau
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