Une étude récente, publiée le 26 octobre 2023 dans la revue BMC Psychiatry, les chercheurs ont démontré que « la prévalence mondiale de la dépression post-avortement est estimée à 34,5 % ». Ainsi, une femme sur trois souffrirait de dépression après avoir avorté.
La prévalence de la dépression post-avortement est influencée par plusieurs facteurs, soulignent les chercheurs, notamment la méthodologie employée dans l’étude, l’outil de diagnostic utilisé, la situation géographique et le statut socio-économique de la population.
Mais en tout état de cause, « la dépression post-avortement est largement répandue dans le monde » concluent les chercheurs, qui conseillent aux prestataires de “soins de santé” de « donner la priorité à la fourniture de conseils, de soins et d’un soutien émotionnel aux femmes après l’avortement ».
Pour mener à bien leur enquête, les scientifiques ont examiné 15 études regroupant 18.027 participantes. La recherche a été effectuée entre le 1er février et le 10 mars 2023 à l’aide de plusieurs bases de données, comme Science Direct, Scopus, EMBSE, Google Scholar et PubMed.
D’après l’étude, la proportion la plus élevée de dépression après un avortement a été enregistrée en Asie avec 37,5 %. Le taux le plus bas étant celui de l’Europe avec 33 %.
Adèle Cottereau
https://bmcpsychiatry.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12888-023-05278-7
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