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Ecosse : vers l’avortement sans restrictions ?

Humza Yousaf, nouveau premier ministre écossais, a publiquement fait part de son souhait de supprimer toutes les restrictions à l’avortement.

Elu ces vingt-sept mars à 52,1 % des voix, Humza Yousaf est connu pour son soutien à l’avortement, à la législation sur les transsexuels et aux « droits » des LGBT.

Suite aux résultats des élections, la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) a alerté sur le fait que sous son mandat, « l’Écosse pourrait se retrouver avec la législation la plus extrême d’Europe en matière d’avortement ».

Les membres du Parti national écossais (SNP) ont « élu un leader qui s’est engagé à criminaliser les personnes pacifiques pro-vie par le biais d’une législation sur les zones tampons, et à garantir que les bébés puissent être tués lors d’avortements barbares tardifs en « présentant des propositions de décriminalisation au cours de la législature actuelle » », précise la SPUC.

La porte-parole de Right to Life UK, Catherine Robinson, a égalment exprimé une forte inquiétude quant la nomination de Humza Yousaf, soulignant son bilan public en matière d’avortement :  » Il s’est engagé à modifier la loi sur l’avortement, proposée par des militants pro-avortement radicaux, afin d’abolir complètement le délai supérieur en Écosse », dénonce-t-elle.

  1. Yousaf a également indiqué qu’il apporterait un « soutien sans équivoque » à ce que l’on appelle les « zones tampons » autour des centres d’avortement. Ces propos s’inscrivent dans le prolongement de ceux qu’il a tenus lors de son passage au Parlement écossais, qualifiant de « honte » les veillées pro-vie organisées devant les centres d’avortement.

Les chiffres officiels de la Public Health Scotland (Santé publique écossaise) indiquent que 13 758 avortements ont eu lieu en Écosse en 2021.

Techniquement, en Ecosse, l’avortement est toujours un crime en vertu de la loi sur l’avortement de 1967, mais il reste largement accessible grâce à des exceptions, par exemple si le fait d’avoir un enfant risque de porter atteinte à la santé physique ou mentale de la femme enceinte. D’autres exemptions sont prévues s’il existe un risque substantiel que l’enfant, s’il naissait, souffre d’anomalies physiques ou mentales.

La décriminalisation que souhaite le nouveau Premier ministre apporterait des changements radicaux à la législation actuelle afin d’autoriser l’avortement sur demande, pour n’importe quelle raison tout au long de la grossesse, jusqu’à la naissance.

   Adèle Cottereau

 

Source : https://www.lifesitenews.com/news/scotlands-new-first-minister-has-radical-pro-abortion-pro-lgbt-stance/

Photo:Image par jorono de Pixabay

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