Le jeudi 26 août, dans le quartier de Flores à Buenos Aires, un « cartonero »(ramasseur de cartons dans les poubelles) a trouvé un nouveau-né dans un sac poubelle, abandonné et en vit. Des voisins ont enregistré au moyen des téléphones portables le moment où la personne, étonnée, explique la situation après la trouvaille. Les forces de l’ordre ont transféré le bébé à hôpital Piñeiro. Son état de santé est bon. Les médecins l’ont appelée : Jorgelina.
Ce n’est pas la première fois qu’un bébé a été abandonné sur la voie publique depuis le commencement de l’année 2021. Cette terrible situation d’abandon ne fait que nous renvoyer à une société qui, peu à peu, perd sa sensibilité face à la douleur d’autrui, et face à la vie en générale.
Les instances gouvernementales, diffusent continuellement des messages contre la vie et la famille. Souvenons-nous de la récente approbation de la « Loi de dépénalisation de l’avortement » qui permet l’assassinat des plus démunis dans le ventre maternel, utilisant des euphémismes tels que « santé reproductive » ou « le droit de la femme à décider sur son propre corps », etc.
Par ailleurs, ces derniers jours, seulement quelques journaux, parlaient de « polémique » en se référant à un avortement réalisé sur une jeune de 21 ans dans la province de Salta, Argentine, à six moins de gestation (1). Le seul mot de « polémique » nous révolte. Traiter l’assassinat d’un bébé dans le sein maternel par un mot aussi léger que « controverse » nous donne une idée de ce que nous sommes en train de vivre en Amérique Latine (Ce dernier fait mériterait une analyse à part entière)
En ce qui concerne Jorgelina, le bébé retrouvé, Ayelén Alancay, une militante pro-vie, nous informe à travers son compte Twitter, que des dons lui ont été apportés et qu’elle évolue favorablement. Nous appelons à prendre des actions concrètes, petites mais grandes également, car chaque action compte, afin que tous ceux qui conformons cette société hédoniste post-moderne puissions sortir de notre sommeil et nous réveiller enfin.
Nous attirons l’attention pour qu’on puisse aider les femmes avec des grossesses vulnérables, pour coopérer avec les femmes ou familles qui ont de revenus insuffisants et qui ont à charge les soins de leurs nouveau-nés. Nous attirons l’attention afin que nous ne soyons pas insensibles à la violence contre les femmes ou les hommes. Nous attirons l’attention afin d’être inclusifs. Non pas avec la « stupidité humaine » du « langage inclusif », sinon en accompagnant les personnes en situation de handicap, les communautés de personnes sourdes, malentendants ou aveugles, les enfants autistes, asperger, ou porteurs de la trisomie 21, les mères célibataires, les personnes âgées oubliées de nos communautés, les enfants laissés en pouponnières ou dans des foyers. Nous attirons l’attention afin de réaliser le nécessaire et éviter avant tout de perdre la sensibilité. Montrons le chemin par l’exemple et l’empathie envers le prochain, répandons la FOI, l’amour et l’espoir.
Pouvons-nous changer le monde? Pourrais-je changer le monde? JE NE SAIS PAS, mais je suis certain d’une chose, jamais nous ne changerons rien si nous ne sommes pas prêts à faire le premier pas.
Carlos Mansilla
Nous reproduisons ici l’intégralité traduit d’article original en Argentine ,nous remercions vivement Analia CHAVARRIA pour la traduction
Source :https://www.culturiz.ar/2021/08/argentina-bebe-en-la-basura-aborto-de-6.html
PHOTO: capture prisse sur vidéo