De terribles témoignages surgissent en cette période de crise et de confusion mondiales : des professionnels de la santé auraient révélé comment, à cause des pressions liées au coronavirus, ils ont été « tentés » d’éliminer les personnes âgées au lieu de prendre soin d’elles.
En France et en Espagne, la pratique de l’euthanasie reste illégale. Cependant, des professionnels de la santé ont avoué comment ils ont été tentés d’euthanasier des patients âgés afin d’alléger la pression due au manque de ressources, au plus fort de la crise sanitaire.
Il faut remarquer que le nombre de décès causés par le coronavirus en France et en Espagne a dépassé le nombre officiel de décès (très contesté par ailleurs) en Chine, où la pandémie a commencé. En France, presque 9 000 sont décédés à la suite d’un diagnostic de COVID-19, tandis qu’un peu moins de 14 000 sont décédés en Espagne.
Il a été signalé que les systèmes de santé des deux pays ont été confrontés à d’énormes pressions à cause d’une pénurie croissante de ressources.
Le Dr Bernard Devalois, spécialiste français des soins palliatifs, a averti qu’une pénurie de morphine et de midazolam, qui apaisent les patients souffrant de maladies mortelles, entraînerait une «tentation de l’euthanasie» – en particulier dans les secteurs vulnérables comme les maisons de retraite.
Et justement, un tiers des décès causés par le coronavirus survient dans des maisons de retraite.
En Espagne, un ancien politicien catalan a affirmé que les patients âgés et ceux dont l’espérance de vie était limitée étaient laissés à la maison avec de la morphine pour « éviter la futilité des soins de santé ».
M. Robinson, directeur des communications de la Société anglaise pour la protection des enfants à naître (SPUC), a réagi vivement suite à ces informations scandaleuses : «Il est vital que, même dans les situations d’urgence, nous ne perdions pas de vue les soins et le respect auxquels tous les humains ont droit, en particulier ceux qui souffrent de maladies mortelles.
Très souvent, l’euthanasie et l’aide au suicide ont été présentées comme des « substituts » à de véritables soins de santé et traitements. Des circonstances comme celles-ci prouvent avec quelle facilité cela peut devenir une réalité. »
« Les patients, quelles que soient les circonstances, ne peuvent être abandonnés et nous ne devons pas perdre de vue notre humanité » a-t-il conclu.
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Adèle Cottereau
