C’est une bonne nouvelle qui
nous vient d’Amérique du Sud : malgré une violente opposition de la part
des activistes pro-avortement, l’Assemblée nationale de l’Équateur a
voté le dix-sept septembre dernier en faveur du maintien des protections pour
les bébés à naître.
Le projet de loi visant à décriminaliser l’avortement en cas de viol ou
d’anomalie fœtale a donc été aboli, n’ayant pas atteint la marge requise de 70
votes. Le projet de loi aurait modifié l’article 150 du code pénal de 2014, qui
prévoit des sanctions pour les mères qui avortent délibérément ou permettent à
une autre personne d’avorter un enfant à naître.
En Équateur, l’avortement est actuellement autorisé lorsque la vie ou la santé de la mère est en danger ou en cas de viol d’une femme handicapée mentale.
Après le vote à l’Assemblée nationale, des défenseurs de l’avortement ont attaqué des policiers rassemblés devant le Parlement. Portant les foulards verts qui sont maintenant le signe de reconnaissance des forces pro-avortement d’Amérique du Sud, les manifestants ont lancé des pierres sur la police. Certaines femmes brandissaient des pancartes aux slogans particulièrement choquants : « Filles, pas mères » et « Enlève tes chapelets de nos ovaires ».
Suite au vote, le réseau pro-vie équatorien d’Amparo Medina a déclaré sur la chaîne d’information Reuters : « Ce que les législateurs ont fait, c’est respecter les souhaits du peuple », ajoutant : « C’est une victoire pour les enfants à naître qui ont maintenant le droit de vivre. »
La semaine précédant le vote, la conférence des évêques de l’Équateur avait appelé l’Assemblée nationale à protéger la vie humaine à naître.
« S’il vous plaît, ne commettez pas l’erreur terrible d’approuver une loi qui légitimer le crime d’avortement à cause de quatre autres mobiles : viol, inceste, malformation fœtale ou insémination non consentie. Sachez que s’il est dans l’utérus, c’est parce qu’il est déjà vivant. Ne le condamnez pas à mort avant de naître », avaient exhorté les évêques.
Les prélats ont également réitéré l’engagement de l’Église d’aider et de conseiller les futures mères, affirmant que l’Église souhaitait que les femmes enceintes sachent qu’« elles ont tellement de valeur que nous luttons pour leurs vies et pour le bébé qui vit en elles. »
Photo Drapeau Ecuador-Pixabay.com