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MON INTERPELLATION AUX SÉNATEURS

MON INTERPELLATION AUX SÉNATEURS : ARRÊTEZ LE TRAIN FOU DE L’EUTHANASIE !

 Madame, Monsieur le Sénateur,

Le 27 mai dernier, les députés ont adopté une loi épouvantable sur le suicide assisté. Ce texte prévoit qu’une personne entrée dans « un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte sa qualité de vie » pourra être « suicidée ». Les conditions d’applications sont donc extrêmement larges et pourraient concerner, par exemple, des patients diabétiques ou souffrant d’insuffisance cardiaque qui ont plusieurs années à vivre devant eux. Une fois la décision prise par le patient, le délai de réflexion avant sa mise à mort sera de deux jours seulement ! En principe, la personne qui aura demandé à mourir devra être « apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée », ce qui exclut celles dont le discernement est « gravement altéré ».  Cependant, quid d’un patient dont le discernement n’est que « légèrement » altéré, comme c’est le cas d’une personne au premier stade de la maladie d’Alzheimer ? Vos collègues ont, par ailleurs, rejeté un amendement interdisant explicitement le recours à l’injection létale aux personnes déficientes intellectuellement. « En pratique il n’y a aucun garde-fou », ont prévenu 575 juristes dans les colonnes du Figaro. En plus d’être dangereuse pour les plus fragiles, cette loi est liberticide. Elle prévoit en effet la création d’un délit d’entrave étendu à l’information. Demain, sera-t-on condamné pour avoir osé rappeler que l’euthanasie constitue une mort provoquée ? Ou pour avoir voulu dissuader un être aimé de mettre fin à ses jours ? Afin d’« équilibrer » le texte, un amendement a été proposé créant un délit d’incitation au suicide assisté. Là encore, les députés l’ont rejeté. Par ailleurs, les pharmaciens ne bénéficieront pas de la clause de conscience reconnue aux médecins et seront donc obligés de préparer la substance létale si on leur en fait la demande.

Madame, Monsieur le Sénateur, cette loi extrême dans son principe et ses applications inquiète les Français. Elle subvertit la médecine en faisant de la mort un soin. Elle met en danger des centaines de milliers de personnes dont la vie est soudainement jugée « superflue » voire « indigne ». Comme c’est le cas pour tous les pays qui se sont dotés d’une législation similaire, les pires dérives sont à craindre. Je vous demande donc de vous opposer à son adoption quand viendra, pour le Sénat, le moment de se prononcer sur elle. Veuillez recevoir, Monsieur, Madame, le Sénateur, l’assurance de ma haute et vigilante considération,

Image par Adobe Stock

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